16 avril 2015

Arequipa, le retour…


Arequipa, je vous en avais parlé dans un article précédent, parlant de la densité effarante de la circulation, et de la beauté des lourdes portes de bois qui s’entrouvrent sur des successions de cours, d’arrière-cour ou, plus directement, sur des halls d’apparat, souvent ceux de banques ou d’organismes gouvernementaux dont l’utilité m’échappe. Mais voilà, pas de photo pour illustrer cela, rien…

Alors, lors d’une deuxième visite, nous avons pris soin d’en prendre capables d’illustrer mes dires. Pour les portes, c’est sûr, pour la circulation, une simple photo ne montre guère qu’une image figée, peu parlante… Elle ne dit rien, de la cacophonie incessante, des coups de klaxon, des policiers aux coups de sifflets permanents et … impuissants, de l’odeur, de la pollution qui envahit la ville, elle ne dit pas
qu’être piéton ici, c’est revenir longtemps en arrière chez nous, quand il faut traverser à l’instinct, deviner la voiture qui hésite, il y en a peu, celle qui va vous laisser passer, ne pas se fier aux feux tricolores, surtout pas, même s’ils sont relativement respectés, le flot de voitures qui encombre le carrefour et qui finit de passer ne laisse aucun moment sûr aux piétons. L’avantage est que la circulation est lente, ce qui, finalement, minimise le risque !
 

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