dernières photos de San Pedro d'Atacama...
Nous sommes au Pérou ! Nous avons quitté le Chili, San Pedro d’Atacama et rejoint Arequipa, la grande ville du sud Pérou, au terme d’un long enchaînement de bus, d’attentes dans les terminaux, de grignotages sur le pouce, et de périodes de somnolence inconfortable.
On quitte le Chili avec un léger
regret, celui de ne pas en avoir vu davantage, car c’est un pays accueillant,
agréable à vivre et beau, du moins pour le peu que l’on en a vu. Mais la loi du
voyage est d’avancer, de passer, et de laisser à un hypothétique futur le
plaisir de revenir et d’explorer plus en détail…
Jusqu’alors nous avions été surpris, enchantés, émerveillés par la beauté des paysages, la rareté des couleurs et des formes, là, c’est une ville qui nous attendait. La première vraiment belle ville de notre voyage. Arequipa s’est reconstruite à de multiples reprises après des séismes et a pourtant conservé dans son cœur une allure de ville ancienne, ancrée dans le temps avec de belles maisons aux cours profondes, aux lourdes
portes de bois travaillées, avec une place centrale magnifique entourée de colonnades, de grands bâtiments qui abritent les administrations…

Beaucoup de piétons aussi,
pourtant il n’y est pas roi, le passage piéton ici n’est pas gage de sécurité,
il faut s’y engager à la fois avec méfiance et détermination si l’on ne veut
pas rester éternellement sur le même trottoir. Des piétons souvent pressés,
chargés, les gens d’ici, et d’autres qui flânent, qui badent, des touristes,
souvent français…
Samedi, le 11, nous allons partir pour Cabanacondé, un petit village au fond de la vallée de Colca, le fameux canyon, plus profond que le grand, celui des USA, mais, paraît-il moins impressionnant car beaucoup plus large. De là-bas, le 14, on devrait enchaîner une demi-journée et une nuit de bus pour gagner Nazca où nous rejoindront J&j ! On essaie de s’organiser pour leur retour dans le circuit. Pendant ces quelques jours, ce sera silence sur le blog, pas de connexion au cœur des montagnes, au fond du canyon, ni dans les bus pourtant modernes de « Flores ».
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