Le vendredi de l’arrivée de
J&J, en quittant l’aéroport, nous nous précipitons au terminal de bus pour
acheter nos billets pour San Pedro d’Atacama. Nous craignons de ne plus avoir
de places au retour de notre petit circuit dans les vallées Calchaquies !
Au guichet de Geminis, la compagnie qui assure ce trajet les lundis et jeudis,
on essaie notre espagnol, bien incomplet. La jeune fille du guichet semble
comprendre, nous inscrit sur la liste de bus et nous dit qu’elle ne prend pas
les cartes de crédit. On fouille nos poches, recompte nos billets mais le
compte n’y est pas ! On fonce vers la cajeto automatico du terminal pour essayer de retirer quelque
argent… Mais non, ce fichu distributeur ne veut rien distribuer ! On
demande donc à la jeune fille de nous
réserver les places, on viendra payer demain matin, avant de partir pour notre
circuit. Le lendemain grâce à l’entremise bienveillante de Luc qui nous a changé des euros en pesos, on
revient au guichet régler notre dû. On obtient de magnifiques billets en
carnets, accompagnés d’une feuille récapitulative…
On part, heureux, confiants…
Mardi 31, la triste nouvelle
tombe… Loulou est passé, J&J doivent regagner la France au plus vite !
Affairement, coups de fil, Luc
nous aide grâce à sa connaissance de l’espagnol à modifier les quelques rares
réservations que l’on avait et, nous accompagne au terminal de bus pour essayer
de se faire rembourser les billets de J&J. Merci à l’apôtre !!!
La jeune fille du guichet nous
reconnait bien mais nous reproche de
n’avoir pas été là au départ du bus ! Le ton monte, la discussion flambe, on
regarde enfin de plus près nos billets : Ils avaient été rédigés pour le
lundi, le 30, et non pour le jeudi, le 2, comme nous croyions l’avoir
demandé ! La faute à une confusion dans les mots, lunes pour lundi, jueves
pour le jeudi, une mauvaise prononciation, un peu trop de confiance, la fatigue
du soir après de longues journées de route… La faute à pas de chance ! Luc
argumente, se démène, fait intervenir le patron, qui compatit au décès du père
de Jacques, ne veut rien entendre pour
rembourser des billets, mais consent à nous modifier les nôtres pour partir
jeudi… Ouf ! Nous n’aurons pas à les payer une deuxième fois !
Finalement, cette malheureuse
coïncidence nous aura servi …
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