07 avril 2015

Bribes...

 La tragi-comédie des billets…

Le vendredi de l’arrivée de J&J, en quittant l’aéroport, nous nous précipitons au terminal de bus pour acheter nos billets pour San Pedro d’Atacama. Nous craignons de ne plus avoir de places au retour de notre petit circuit dans les vallées Calchaquies ! Au guichet de Geminis, la compagnie qui assure ce trajet les lundis et jeudis, on essaie notre espagnol, bien incomplet. La jeune fille du guichet semble comprendre, nous inscrit sur la liste de bus et nous dit qu’elle ne prend pas les cartes de crédit. On fouille nos poches, recompte nos billets mais le compte n’y est pas ! On fonce vers la cajeto automatico  du terminal pour essayer de retirer quelque argent… Mais non, ce fichu distributeur ne veut rien distribuer ! On demande donc  à la jeune fille de nous réserver les places, on viendra payer demain matin, avant de partir pour notre circuit. Le lendemain grâce à l’entremise bienveillante de Luc  qui nous a changé des euros en pesos, on revient au guichet régler notre dû. On obtient de magnifiques billets en carnets, accompagnés d’une feuille récapitulative…
On part, heureux, confiants…

Mardi 31, la triste nouvelle tombe… Loulou est passé, J&J doivent regagner la France au plus vite !
Affairement, coups de fil, Luc nous aide grâce à sa connaissance de l’espagnol à modifier les quelques rares réservations que l’on avait et, nous accompagne au terminal de bus pour essayer de se faire rembourser les billets de J&J. Merci à l’apôtre !!!

La jeune fille du guichet nous reconnait bien  mais nous reproche de n’avoir pas été là au départ du bus ! Le ton monte, la discussion flambe, on regarde enfin de plus près nos billets : Ils avaient été rédigés pour le lundi, le 30, et non pour le jeudi, le 2, comme nous croyions l’avoir demandé ! La faute à une confusion dans les mots, lunes pour lundi, jueves pour le jeudi, une mauvaise prononciation, un peu trop de confiance, la fatigue du soir après de longues journées de route… La faute à pas de chance ! Luc argumente, se démène, fait intervenir le patron, qui compatit au décès du père de Jacques,  ne veut rien entendre pour rembourser des billets, mais consent à nous modifier les nôtres pour partir jeudi… Ouf ! Nous n’aurons pas à les payer une deuxième fois !
Finalement, cette malheureuse coïncidence nous aura servi …

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