06 janvier 2017

Premiers jours au Guatemala



El Remate

Nous voici depuis ce matin, nous aussi niché au creux d’un écrin de verdure, dans une petite auberge où nous avons trouvé une « cabanas » pour deux nuits. Le lac Péten Itza est magnifique et reposant, entouré de ses douces montagnes et de sa végétation luxuriante. Mais revenons un peu en arrière… Pas loin, hier, allez, avant-hier ! Car dans ce genre de voyage, il est difficile de garder une notion claire du temps : On voit beaucoup de choses, les images, les souvenirs se télescopent, tout va très vite ! Donc, le 2 janvier, avant de rendre la voiture, nous sommes allés voir la lagune de Bacalar, aux eaux turquoises,
Bacalar

flâner un peu pour nos dernières heures au Mexique, car la ville de Chetumal, par elle-même, est totalement inintéressante, c’est un grand marché de l'industrie de l’artisanat (Non, non, ce n’est pas une erreur, ni un contresens, mais plutôt le non sens de notre monde ! Des usines, ou au moins de très grands ateliers fabriquent en grandes séries ce que l’on vend aux touristes pour de l’artisanat !) Le lendemain matin, terminal de bus, pour partir au Guatemala. On pensait avoir un véhicule confortable, mais…non ! C’est déjà très différent du Mexique, on descend d’un cran. Certes ce ne sont pas les taxis-brousse africains, là on dispose d’un siège par personne, je dis bien un siège et non une place, car ils sont si étroits si serrés, calculés pour des postérieurs de jeunes anorexiques, que l’on déborde sur l’allée centrale… Ce sont les bus mexicains que l’on a connus il y a … longtemps, maintenant !

Dans ce fringant coursier, nous traversons le Belize sur les chapeaux de roues. Pas de tracas aux frontières, sinon que l’on nous taxe pour sortir du Mexique, puis du Bélize…

Belice City


 Dans le premier cas, cela s’appelle du racket par abus de pouvoir, dans le deuxième, du racket étatique organisé… Dans les deux cas on se fait délester d’un certain nombre de dollars, dollar qui reste la monnaie officielle de tous les rackets mondiaux ! A part ça, du Belize, franchement, on n’a pas vu grand-chose… Des cabanes de bois perchées sur pilotis, dans des plaines marécageuses où l’eau côtoie la terre, puis des cabanes de bois aux toits de chaume dans les zones de colline… Puis, c’est le Guatemala, où rien ne change vraiment. Puis, au détour d’un virage on découvre le lac, puis le soir, on découvre Isla del Flores,

Flores


et là on est dans un autre monde ! Flores, petite cité touristique s’est bâtie sur une île du lac Peten Itza, on l’aborde à pied … Le tour en est vite fait, quelques rues, la petite église qui culmine, des commerces pour touristes, des hôtels, des restaurants. Mais c’est très joli, très agréable, dans la douce tiédeur du soir, la lune se reflète dans le lac, le monde devient plus lent. Enfin, pas tout le monde, car depuis la terrasse du restaurant où pour se rappeler l’Argentine on s’offre une parillada, on voit le défilé de voitures, de motos, de pick-up et de scooters qui commencent à parader, tournant comme un manège autour de l’île immobile. Le monde se montre, c’est la muestra, le défilé, la balade du soir aussi. Dans une vingtaine d’années, je pense que ce quai magnifique sera piétonnier ! Mais pour l’instant….
Flores

La compagnie de bus qui nous avait amené là, nous a vendu des transports pour les jours à venir, tout bien organisé, El Remate, puis Tikal, puis Rio Dulce… On a sans doute payé un peu plus cher, mais cela nous évite d’avoir tout à organiser au fur et à mesure. Donc, ce matin, un bus, dans le même genre que celui d’hier, mais un peu plus abîmé encore, nous a pris dans notre hôtel de la banlieue de Flores, pour nous amener à El Remate, où nous coulons un jour heureux…

El Remate


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