01 juin 2013

Hardanger 2

Nous nous dirigeons lentement vers Bergen, au gré des sinuosités du Hardangerfjord. Nous nous arrêtons pour nous balader dans des petits villages aux vergers en fleurs, avec parfois de vieilles églises minuscules  entourée de paisibles cimetières qui dominent les eaux du fjord. Elles sont malheureusement toutes fermées. On évite un trop long tunnel en prenant une superbe petite route qui nous éloigne un moment du fjord, mais bien sûr il n’est jamais très loin et on le rejoint bien vite.

On pose Beau Bill sur un parking et on lui fait notre première infidélité : On prend un ferry sans lui ! C’est juste un petit aller-retour pour Utne, un petit village posé sur l’autre rive. Là-bas, il y a un musée  des  arts populaires que l’on a décidé de visiter…  On a remercié les guides qui nous avaient invités à cette découverte !  Une superbe expo temporaire nous a fait découvrir les œuvres de Britt Boutros Ghali, une peintre égypto-norvégienne (Ou peut-être norvégo-égyptienne, on ne sait pas trop !) En tout cas ce qu’elle fait est très chouette et mérite d’être connu !
Le musée par lui-même nous a présenté des costumes traditionnels, des instruments de musique (Le fameux violon à huit ou neuf cordes norvégien) et surtout une partie en plein air avec différents types d’habitats. L’enthousiasme d’une jeune employée du musée pour nous commenter les différents costumes,  les traditions,  nous a beaucoup aidé à apprécier cet étrange petit musée, planté au milieu de nulle part, dans son beau bâtiment tout neuf !
On retrouve Beau Bill fièrement campé dans le parking vide du ferry qui va nous emmener passer une nuit tranquille toujours au bord du fjord.


Demain, on part pour Bergen, on pourra enfin poster nos messages et prendre une vraie douche. Enfin j’espère ! (La «salle » de bain de Beau Bill est d’une telle exiguïté qu’on ne peut se laver qu’un côté à la fois, il faut en sortir pour faire demi-tour ! Et la réserve d’eau ne nous offre pas une grande autonomie. J’exagère un peu, bien sûr, mais c’est vrai que l’on y pratique plus une toilette de chat que la grande ablution printanière !)