01 juin 2013

Le Hardangerfjord

Je vous l'avais dit! La Norvège n'est pas, loin de là, le pays où la connexion est la plus facile! Il nous a fallu arriver à Bergen, la grande ville que nous visiterons demain pour pouvoir poster tous les messages déjà écrits. Vous aurez de la lecture pour le week-end!

Donc, le Hardangerfjord première partie...



C’est notre premier grand fjord, le Hardanger, le verger de la Norvège. Sur les coteaux de ses rives sinueuses depuis des siècles fleurissent des pommiers, des cerisiers et poussent fraises et myrtilles. La route qui nous fait découvrir le fjord est magnifique. Elle longe des lacs, des forêts, escalade de ses lacets un flanc de montagne et nous amène assez haut pour que l’eau gèle, avant de replonger sur un autre bras du fjord, de longer un moment sa rive et de nous offrir une éblouissante succession de vues toutes plus magnifiques les unes que les autres.
Il ne faudrait pas que j’use tous mes superlatifs trop vite. J’en ai certes amené une bonne provision mais nous sommes loin d’être au bout de nos émerveillements ! Alors je vais faire preuve de plus de retenue : Les paysages sont très, très beaux !
La route 13 que l’on suit est lente, on n’avance guère, elle est étroite, très étroite par endroit.
A la sortie d’Odda, un bourg d’au moins, allez, mille habitants, la route se rétrécit une fois de plus. Jacky sert à droite pour laisser passer le camion qui vient en face, il sert un peu trop. Un choc, un crissement sinistre, Beau Bill est blessé ! On s’arrête un peu plus loin pour évaluer les dégâts… Étrange, rien d’apparent, pourtant on n’a pas rêvé, malheureusement ! En y regardant de plus près c’est le coffre de la tendue, tout en haut du côté droit qui a frotté contre le mur de roches saillantes. Cabossé, déchiré sur une bonne longueur, nous n’ouvrirons pas la tendue… On n’en aurait guère eu l’occasion de toute façon. On repart soulagés en essayant de ne pas penser à la caution !

Ce soir là, on se pose tout au bord du fjord, la nuit est claire et douce…Beau Bill panse ses plaies au clair de lune et se repose à peine caressé par une brise du large. Il y a encore une longue route devant nous !

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