06 juin 2013

Geirangerfjord

Un fjord de plus ? Oui, mais… Pour y arriver nous avons quitté Sogndal, la région du Sognefjord par une très belle route de montagne, encore une qui nous a fait longer des glaciers,

des torrents bouillonnants, aux eaux neigeuses avant de plonger sur le Nordfjord, un petit fjord moins connu et néanmoins magnifique auprès duquel nous avons passé la nuit.
 Ensuite on a attaqué l’étape mythique, les deux routes touristiques peut-être les plus célèbres du pays. La route des Aigles d’abord qui part de Geiranger, s’élève, s’élève… On atteint les nuages, le vent souffle, glacial, autour de nous de la neige, épaisse, de la glace.

 On dépasse à peine les 1000 mètres et pourtant, on se croirait à plus de 3000 dans les Alpes.
 Enfin, une descente en lacets sur le fjord que l’on traverse une fois de plus en ferry, pour attaquer LA plus connue des routes, la fameuse route des Trolls.
 A vrai dire, on appréhendait un peu cette route, réputée difficile, étroite, encombrée…et que l’on faisait dans le sens inverse de celui préconisé. Là encore une magnifique route de montagne qui monte jusqu’à un plateau élevé. Sur le rebord de ce plateau, l’état a installé des belvédères,  pour admirer la plongée de la route en lacets serrés jusque dans la vallée d’Andalsnes. Vu de là, la route est vertigineuse !

Finalement la descente se passe très bien, très facilement. La route n’a qu’une voie, c’est vrai, mais vient d’être refaite et présente de nombreux renfoncements pour croiser. Pas trop de monde en face non plus, je craignais un afflux de bus, mais non… Surtout des Bobils (Cette fois je l’écris ainsi, car  « Beau Bill » est unique, il est notre maison ambulante, notre cocon le soir, il est lieu de vie, centre de loisirs, maison de la culture, restaurant, tripot parfois…), surtout des bobils, quelques voitures et un énorme camion transportant une non moins énorme pelleteuse. Qu’allait-il faire la haut ? Pelleter glaces, brumes et nuages, les repousser et dans un ultime rugissement de moteur faire le ciel tout bleu ? Je ne sais, en tout cas, on l’a croisé, Beau Bill sagement rangé dans un renfoncement pour ne pas que le monstre l’écorche au passage, et, vous ne me croirez pas, mais un peu plus tard, le ciel s’est dégagé, est devenu tout bleu, plein de lumière et de soleil. On a vite quitté les doudounes, remis les T-shirts. Si cela continue ainsi, au Cap Nord on va s’acheter des tongs et des débardeurs !
On a atteint Alesund, une petite ville côtière, on s’est logé royalement dans un camping,
 pour se laver, enfin, je veux dire se laver mieux, se doucher quoi, faire un peu de lessive et surtout se connecter pour que vous puissiez enfin vous délecter à la lecture de ce blog, qu’il ne faut pas hésiter à recommander ! En effet, et ça c’est une surprise, il y a peu d’endroits où l’on puisse se connecter, même  en cherchant. Ici, le camping est connecté à internet, mais n’a pas de wifi. Il faut aller dans une salle, à côté du bureau, se brancher avec un câble et pffuuuit ! Les messages courent, lettre par lettre, mot par mot le long des câbles, ils se mettent en ordre, s’alignent, forment des phrases sans fin et finalement ce blog. Pour les images, je ne sais pas, peut-être qu’elles s’enroulent serrées, serrées pour passer dans le tuyau ?
Alesund, on la visite demain et lorsque vous lirez ce blog, on aura commencé la montée vers les Lofoten. A quand la prochaine connexion ?

1 commentaire:

Hélène Zim a dit…

Bon je réessaye de mettre un commentaire;)
Ça fait trop envie!!! Je vais aller faire campagne pour mon boulot de dans 2 ans;)

Profitez bien, essayez de ne pas perdre ma maman encore une fois, j'ai encore besoin d'elle! Et mes gars aussi!
Et si vous voulez prendre soin de Beau Bill (j'adore le nom), évitez de faire conduire papa!!!

Gros bisous nigérians!

LN