J’espérais en venant à Koya, un
haut lieu du bouddhisme japonais et en logeant dans un temple, recevoir une
sorte de révélation, élever mon âme, et qui sait, devenir un bodhisattva voire
une réincarnation… J’espérais, moi le mécréant, toucher du doigt la
spiritualité, m’imprégner de mystères qui me sont inaccessibles… Mais
non ! Rien de tout cela ne s’est produit ! Le temple est maintenant
dédié à ses marchands, qui font acte de commerce lucratif en proposant à prix
d’or, il faut bien redorer les statues de Bouddha, des chambres traditionnelles,
bien propres certes, mais avec les commodités collectives. Ma spiritualité
s’est abaissée au niveau d’un futon dur, dur de s’en relever ensuite !
Nous croyions partager les vertueux repas des moines, mais apparemment notre
niveau de réservation ne correspondait pas à ce statut. Nous nous sommes
contentés, comme le commun des mortels d’aller dîner dans un restaurant
ordinaire qui nous a régalés de façon ordinaire. Cet accueil mercantile nous a
détourné de la cérémonie matinale, mettant ainsi à mal notre louable quête de
spiritualité. Mécréant je suis, mécréant je reste, mais peut-on l’être si l’on
se targue d’être aussi un peu spirituel ?
1 commentaire:
Amie Françoise, ami Jean,
Me voilà presque tranquillisée, aucune conversion pour le shintoïsme ou bouddhisme ne semble probable dans les jours qui viennent pour vous, quoique Françoise embrasse la terre de Japon d'une façon un peu trop empressée, Jean surveille de près ces élans, ça reste un mystère comment le divin procède!
Autrement, la beauté vous entoure beaucoup il semble, je me régale des photos transmises, le frais aussi on dirait, bon, il y a le goût des soupes du petit restau à !!! qui vient jusque là tellement ça fait envie. Bonne suite de voyage à vous avec ou sans photo et prenez soin de vous D'accord?
Des baisers.
Mireille
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