18 avril 2025

Kanazawa et les Alpes japonaises aux villages classés.

 

Gare de Kanazawa

    Il fait beau depuis … deux jours ! Beau et chaud, les t-shirts sont ressortis des valises. Un temps idéal pour aller se frotter aux « Alpes japonaises »,


ce serait plutôt des collines, et à leurs fameux villages classés au Patrimoine Mondial, excusez du peu ! Emporté par un optimisme inhabituel, j’avais réservé un ryokan qui me semblait-il bien placé entre deux villages à visiter, et loin du grand centre touristique de Shirakawa go où débarquent tous les bus des tours-opérateurs. Heureusement, à Kanazawa, nous sommes tombés sur une dame dans un Tourist Office, qui parlait correctement l’anglais et qui était efficace. Elle nous a expliqué l’itinéraire, un train, puis LE bus , avec les horaires, plus un mot écrit en japonais pour le chauffeur qui devait nous déposer à un arrêt facultatif… Et tout s’est déroulé comme prévu !

Mais une fois arrivé au milieu de nulle part, qu’y faire ? Seul le bus que nous avions pris dessert ces villages, deux ou trois fois par jour dans chaque sens … Nous en avons visité un dès notre arrivée, une voiture du ryokan nous y a emmenés et nous sommes revenus en bus trois heures plus tard. La visite du village, en flânant un peu, dure, un peu plus d’une demi -heure. Quelques maisons , certes jolies, avec leurs toits tous pentus en chaume épais , qui semblent échappées d’un conte d’antan … Mais leurs cheminées ne fument pas, la vie, la vraie vie les a désertées, elles sont là pour la carte postale, pardon, les photos et les selfies.

 






    Demain, nous irons voir l’autre, plus petit, en bus et nous prévoyons de revenir à pied. Une longue balade mais qui nous occupera une partie de la journée. A la réflexion, si les grands sites touristiques attirent autant de monde, c’est pour une bonne raison, c’est qu’il y a plus à voir ! Ici, certes c’est tranquille, presque trop, nous étions cinq dans le bus qui nous a amenés, et peu de monde aussi entre les toits de chaume. Des touristes locaux et des étrangers véhiculés. Pour visiter le coin une voiture faciliterait énormément les choses. Je n’ai pas voulu en louer une, doutant de ma capacité d’adaptation à la conduite dans un pays si différent. En fait rouler, même à gauche, sur les routes de campagne , avec un indispensable GPS, n’est pas un défi insurmontable, mais les villes et s’y arrêter posent un sérieux problème. Les villes ont une circulation fluide et apaisée parce qu’il n’y a pas de stationnement le long des rues et avenues. Toutes les voitures se garent dans des garages ou des parkings, au fonctionnement incompréhensible. Je ne me suis pas vraiment penché sur la question, mais les pancartes qui en régissent l’entrée, les automates qui les gèrent, et même les systèmes de butées relevables m’ont bien incité à me débrouiller sans voiture. Jusqu’ici, mon choix semblait judicieux ! Là, pendant deux ou trois jours, jusqu’à la prochaine étape, nous allons faire avec un système de transport peu fréquent, avec des combinaisons d’horaires peu souples et à bien anticiper. Du coup, nous allons passer plus de temps dans notre ryokan, pas très bien situé, mais à la chambre pleine de charme. Vous n’avez pas fini de me lire !











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