06 avril 2025

Koya-Nara-Himeji

 




    Une demi-journée de retraite spirituelle à Koya a suffi non pas à nous convertir, mais à faire le tour de la ville et de ce qu’il y a à voir : Des temples et surtout un immense cimetière logé dans une forêt. Les stèles sculptées y sont moussues et innombrables. D’après les guides plus de 200 000 tombes s’y trouvent, certaines très récentes,



car il fait bon être le plus près possible du sanctuaire sacré dédié au fondateur du lieu. Nous avons fait la longue balade, belle mais un peu monotone, par un temps plus que frais et avec des parapluies mis à disposition dans le temple-hôtel.

Il y avait aussi un bel ensemble de temples et sanctuaires dans la petite ville essentiellement dédiée au tourisme, religieux ou pas. Car il y a beaucoup de monde et peu de vrais pélerins. Le train, le funiculaire puis le bus qui nous y ont amenés étaient bondés ! Nous étions tellement serrés, que dans la cohue, Françoise a dû faire une fausse piste sans valider sa sortie… Sa carte IC, notre porte-monnaie électronique qui nous permet de prendre les bus, les métros, certains trains sans prendre de tickets, ne fonctionnait plus… Un employé a pris le temps, au retour moins bousculé, d’arranger cela en nous faisant payer ce que l’on devait !

Nous sommes ensuite allés à Nara, une jolie ville, elle aussi très touristique. L’attraction, à part le temple au graaaand Bouddha,

est le parc qu’il y a autour et les daims semi-sauvages qui s’y promènent en liberté. Ils font la joie des familles et amusent aussi beaucoup de plus grands. Nous avons pris plaisir à visiter le très joli jardin Isuen.






    Ces jardins japonais sont une merveille, je les adore. Mais, amateurs de nature sauvage, passez votre chemin ! Ici, tout est pensé, travaillé, domestiqué au service d’une esthétique raffinée. Chaque point de vue est une composition artistique. Nous avons fait la tournée des temples, sanctuaires, et une longue promenade dans le grand parc. Je dois avouer que j’ai bien du mal à les distinguer les uns des autres et encore plus à retenir leurs noms ! Les structures se ressemblent beaucoup et on ne s’en souvient que par leur environnement… En plus, ici, la grande pagode à cinq étages était en réfection, recouverte d’un sarcophage, qui la cachait entièrement. Nara fut une halte plaisante que nous avons quittée pour une courte étape à Himeji.


    C’est une ville célèbre par son château blanc, une magnifique construction de bois. Les japonais se pressent pour le visiter. Nous avons, nous aussi, pris place dans la longue procession, acheté nos billets, puis suivi le flux qui progressait lentement d’étage en étage. Du coup, l’intérieur ne présente que peu d’intérêt.

C’est en visitant le jardin Koko-en, que Françoise, bien malgré elle, a provoqué un attroupement empli de compassion : Elle a trébuché, n’a pas réussi à se rattraper et a fini à plat ventre, brutalement. Elle a réussi dans sa chute à protéger son téléphone, rassurez-vous, il est intact, mais malheureusement pas son visage. Un œil au beurre noir, boursouflé, rouge, la paupière, le nez et la pommette écorchés, les séances de selfies sont repoussées sine die ! Elle se soigne avec les moyens du bord, compresses et paracétamol, je crois qu’il n’y a pas grand-chose à faire … De toute façon, elle ne veut pas consulter !

Le voyage continue… Nous avons pris le Shinkansen pour arriver ce matin à Takamatsu, une ville de l’île de Shikoku. Une ville qui paraît plaisante, nous y avons déjà visité un …  parc ! Immense et très beau. Françoise a fait très attention où elle posait les pieds, ne pouvant utiliser ses lentilles, elle a repris ses lunettes qui ne lui offrent pas la même vision du monde.

On vous donnera de ses nouvelles bientôt, c’est promis !


























1 commentaire:

Jo Sesti a dit…

Coucou vous deux, alors Françoise tu essaies de m’imiter? Bon rétablissement, j’espère que tu vas vite guérir ! Gros bisous