Aujourd’hui mercredi, belle et bonne journée ! Hier elle fut en
demi-teinte, comme cela arrive parfois dans les voyages! ( C’est mal organisé,
ici ! Clin d’œil à la troupe Entre d’Eux)) On est parti en suivant la
côte, visitant de petits villages parfois, mais surtout en roulant sur ces
magnifiques routes omanaises. La voiture ronronne sur leur asphalte lisse.
De
temps en temps des toilettes publiques, d’un modèle breveté, vous invitent à
vous soulager, même en traversant le désert ! Elles sont impeccables,
luxueuses et gardées à demeure. Gratuites, bien sûr, comme tout ce qui est
public ici !
Il y a des leçons à prendre…
Donc on plonge plein sud, on
saute le spot des tortues, ce n’est plus la saison et il faudrait attendre la
nuit dans un hôtel hors de prix, donc on passe. Le but c’est de faire la route
qui longe les Sharkiya Sands
Sugar dunes |
appelées
aussi Sugar Dunes , de belles dunes de sable blanc. Mon idée était de remonter
ensuite en traversant cette zone par une piste marquée sur la carte. La route
s’est révélée magnifique et la piste impraticable pour nous. Après plus ample
renseignements et lecture approfondie du guide Off Road en anglais, que nous
nous sommes procuré dès le départ, pour tenter la traversée il aurait fallu être
équipé en matériel de désensablement, ce que les loueurs de voitures ne font
pas, et être plusieurs voitures pour se prêter assistance…
Toilettes publiques |
Car toute la partie
sud de cette piste est en sable très fin, mou et profond avec des passages de
dunes. On renonce donc. Sagement. Du coup il faut faire le tour du désert les
Sharkiya pour l’attaquer par sa face nord ! Longue route monotone, à travers le désert
qui de blond est devenu grisâtre et plat. On dort le soir dans un hôtel, le
seul à une centaine de kilomètres à la ronde, dans une petite ville perdue,
Sinaw. Je suis fatigué de cette longue route et un peu déçu de m’être montré
raisonnable…
Mais aujourd’hui tout change ! On a examiné nos plans, nos guides
off et sur route… On part visiter le wadi bani khalid. (Que l’on aurait dû
faire en descendant si le voyage avait mieux été préparé !). Il n’est qu’à
une centaine de km en coupant par certaines portions de pistes. En route on
réserve pour un campement dans le désert.
Le wadi est très beau. (Au fait, pour
ceux qui n’auraient pas encore cherché l’explication de ce mot, wadi :
C’est une quebrada, un canyon, une gorge en français, creusée par un cours
d’eau qui forme des bassins, des rapides et serpente dans la petite vallée
qu’il s’est formée. Ce sont des îlots de verdure au cœur des montagnes arides.)
Bon, le wadi Khalid est assez large au début, il a pu donner vie à de belles
palmeraies et un peu plus haut s’échelonnent de superbes bassins dans lesquels
s’ébattent plein de touristes.
lorsque nous pique-niquons à l’ombre chétive
d’un arbuste épineux.
Wadi Bani Khalid |
Le confort
y est celui d’un hôtel, les bungalows très accueillants et les activités
attractives mais à un coût qui nous y fait renoncer. Pour voir le coucher de soleil on a préféré
grimper sur une dune, enfin à mi-pente,
car elles sont hautes, plutôt que de
partir le faire en 4x4 .Et c’était très beau aussi, le sable était doux et
chaud…
Campement Arabian oryx |
1 commentaire:
Coucou les baroudeurs
Je viens de m'envoler avec vous pour ce pays qui fait rêve
Merci de nous faire partager encore une fois votre aventure
Regalez vous et prenez en plein les yeux
Bisous
Nicole
Enregistrer un commentaire