21 février 2019

côte, désert, wadi khalid




Aujourd’hui mercredi, belle et bonne journée ! Hier elle fut en demi-teinte, comme cela arrive parfois dans les voyages! ( C’est mal organisé, ici ! Clin d’œil à la troupe Entre d’Eux)) On est parti en suivant la côte, visitant de petits villages parfois, mais surtout en roulant sur ces magnifiques routes omanaises. La voiture ronronne sur leur asphalte lisse.

 De temps en temps des toilettes publiques, d’un modèle breveté, vous invitent à vous soulager, même en traversant le désert ! Elles sont impeccables, luxueuses et gardées à demeure. Gratuites, bien sûr, comme tout ce qui est public ici !

Il y a des leçons à prendre…

 Donc on plonge plein sud, on saute le spot des tortues, ce n’est plus la saison et il faudrait attendre la nuit dans un hôtel hors de prix, donc on passe. Le but c’est de faire la route qui longe les Sharkiya Sands 

Sugar dunes 


 appelées aussi Sugar Dunes , de belles dunes de sable blanc. Mon idée était de remonter ensuite en traversant cette zone par une piste marquée sur la carte. La route s’est révélée magnifique et la piste impraticable pour nous. Après plus ample renseignements et lecture approfondie du guide Off Road en anglais, que nous nous sommes procuré dès le départ, pour tenter la traversée il aurait fallu être équipé en matériel de désensablement, ce que les loueurs de voitures ne font pas, et être plusieurs voitures pour se prêter assistance…

Toilettes publiques

 Car toute la partie sud de cette piste est en sable très fin, mou et profond avec des passages de dunes. On renonce donc. Sagement. Du coup il faut faire le tour du désert les Sharkiya pour l’attaquer par sa face nord !  Longue route monotone, à travers le désert qui de blond est devenu grisâtre et plat. On dort le soir dans un hôtel, le seul à une centaine de kilomètres à la ronde, dans une petite ville perdue, Sinaw. Je suis fatigué de cette longue route et un peu déçu de m’être montré raisonnable…
Mais aujourd’hui tout change ! On a examiné nos plans, nos guides off et sur route… On part visiter le wadi bani khalid. (Que l’on aurait dû faire en descendant si le voyage avait mieux été préparé !). Il n’est qu’à une centaine de km en coupant par certaines portions de pistes. En route on réserve pour un campement dans le désert. 

Le wadi est très beau. (Au fait, pour ceux qui n’auraient pas encore cherché l’explication de ce mot, wadi : C’est une quebrada, un canyon, une gorge en français, creusée par un cours d’eau qui forme des bassins, des rapides et serpente dans la petite vallée qu’il s’est formée. Ce sont des îlots de verdure au cœur des montagnes arides.) Bon, le wadi Khalid est assez large au début, il a pu donner vie à de belles palmeraies et un peu plus haut s’échelonnent de superbes bassins dans lesquels s’ébattent plein de touristes. 

Car l’accès de cette partie est facile, il y a un grand parking, rempli de 4x4 et même quelques minibus ! Mais malgré tout, c’est très beau. En continuant la promenade le canyon se rétrécit, l’eau se faufile entre les rochers et nous tentons de faire de même en évitant de glisser. En voiture, nous sommes aussi allés tout au bout de la route, au-dessus du wadi, dans les montagnes dont il nait. Là, très vite, on a une impression de grande solitude. Le chemin se termine dans une cuvette rocheuse qui abrite quelques maisons. On ne voit personne à part quelques chèvres qui viennent nous quémander quelques restes 
lorsque nous pique-niquons à l’ombre chétive d’un arbuste épineux.

Wadi Bani  Khalid

 On repart du wadi en milieu d’après midi, on est à une soixantaine de km du campement. La majeure partie sur une des magnifiques routes locales. Celle-là, ils sont en train de l’élargir et de la surélever, elle passe en deux fois deux voies, il faut au moins cela, pour absorber un futur trafic prévu en grande expansion, car pour le moment, si ce n’était les travaux, il serait très fluide ! Au village de Al Wazil, on appelle le campement pour savoir comment s’y rendre : C’est facile, il suffit de prendre la bonne piste et après c’est tout droit. Ici, le sable est un peu damé, la vingtaine de km est avalée facilement. Le campement est en fait un lieu d’accueil très sophistiqué, idéalement placé au cœur des dunes. 

Le confort y est celui d’un hôtel, les bungalows très accueillants et les activités attractives mais à un coût qui nous y fait renoncer.  Pour voir le coucher de soleil on a préféré grimper sur une dune, enfin à mi-pente,

 car elles sont hautes, plutôt que de partir le faire en 4x4 .Et c’était très beau aussi, le sable était doux et chaud…

Demain, on quitte le camp pour se diriger vers une zone de montagne, avec encore des wadis, des chemins escarpés que l’on va découvrir grâce à notre gros livre. (Il pèse … je ne sais pas, un dromadaire  mort, tiens !)

Campement Arabian oryx

1 commentaire:

Nicole Champmartin a dit…

Coucou les baroudeurs
Je viens de m'envoler avec vous pour ce pays qui fait rêve
Merci de nous faire partager encore une fois votre aventure
Regalez vous et prenez en plein les yeux
Bisous
Nicole