11 mars 2018

De Surin à Pak Chong…


Temple de Phi Mai

  Mon dernier article était un peu dépité, mais c’est vrai que nos débuts de routards en Thaïlande n’ont pas été une réussite majeure ! Heureusement, nous avons corrigé, non pas le tir mais nos trajectoires et destinations et tout s’est arrangé. En fait, l’erreur a été de s’obstiner à aller à Surin : D’après notre bien-aimé guide franco-français, c’était une bonne base de départ pour des excursions dans la région, et bien non ! Si vous allez par là-bas, évitez, je vous le dis, évitez ! Surin est une ville qui ne doit exister que lors du festival des éléphants, grande manifestation annuelle, le reste du temps, comme maintenant, rien ! 

Eléphant à la recherche du touriste à Surin


Après une nuit morose dans notre immense hôtel minable, on a cherché des agences notées dans le guide, mais tout était fermé, définitivement si l’on en croit la poussière accumulée derrière les vitres et l’absence de toute affiche, panneau, pancarte signalant habituellement ce type de commerce. Ville sans taxis non plus, ni tuk-tuk ! Ou alors, en grève, ailleurs, partis en vacances ! Alors, décision prise, nous aussi on va voir ailleurs ! Les sacs sur le dos, on part vers la gare routière heureusement pas trop loin, c’est la seule chose de vraie à propos de l’hôtel, il était bien placé ! On prend un bus pour Nang Rong, une ville située à une soixantaine de km de là et proche des ruines khmères que l’on voulait absolument visiter. Et là, tout s’enchaine bien : A l’arrivée, un charmant taxi nous emmène dans un hôtel choisi au hasard sur internet, désormais nous EVITONS ceux du Routard et ne passons plus non plus par booking trop stressant et envahissant. On arrive et on voit ! La région est vide de touristes, ils sont ailleurs, à la plage...  A Nang Rong, l’hôtel était très bien, le taxi nous a emmené l’après-midi faire les visites des sites, dont l’un surtout valait vraiment le coup. Evidemment diront certains, il faut aimer les vieilles pierres, et après Angkor, si phénoménal, tout paraît rétréci, petit… Oui, mais nous aimons les vieilles pierres

et toutes ces constructions, tous ces temples témoignent de l’ampleur de civilisations disparues, de l’habileté des hommes de l’époque. Que ce soit les Incas, les Mayas, les Khmers, tous, à peu près à la même époque ont bâti des édifices prodigieux qui défient le temps et l’imagination. Leurs croyances ont aussi des points communs, que ce soit la Pacha Mamma pour les Incas, les différents dieux de la Terre et de l’eau pour les Mayas ou les fondements teintés d’animisme de l’hindouisme khmer, c’est toujours la liaison entre les éléments et l’homme avec la terre qui nourrit, l’eau qui fertilise, et des médiateurs, des intercesseurs… 

C’est aussi l’époque en Europe de l’érection des grandes cathédrales, mais je ne trouve pas les mêmes fondements religieux dans la chrétienté… Bon, passons, le petit temple de Phanum Rung, magnifique, vraiment, valait la peine et le détour.
Le même taxi, nous a, le lendemain, raccompagnés à la station de bus, et après avoir hésité, nous avons choisi de ne pas rallier directement Bangkok,


pour ne pas y arriver tardivement sans avoir réservé, car dans cette ville immense ce pourrait être plus compliqué. Une étape dans un très bel hôtel chicos, une fois n’est pas coutume, où le personnel a fait comme si nous n’arrivions pas avec nos sacs à dos dans un tuk-tuk  catarrheux, qui visiblement n’avait jamais posé ses roues ici !



Petite pause avec notre chauffeur de  taxi pour se ravitailler en pastèques et en déguster!!






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