24 janvier 2018

Mu Cang Chai-Sapa






Notre périple se poursuit vers le nord, à travers les montagnes et de splendides vues sur les rizières. C’est « la route des photographes » d’où sont prises toutes les photos des agences, des catalogues qui vantent la beauté du nord-Vietnam. On va y rajouter les nôtres, car comment résister ? On découvre les fameuses rizières de Mu Cang Chai , vous les connaissez déjà elles sont circulaires, autour d’une colline, au cours d’une très jolie balade qui nous promène de rizière en rizière au fil de petits villages h’mong,l’ethnie locale. Ils vivent de pas grand-chose, du riz qu’ils produisent, et m’ont paru un peu les indiens du Vietnam, mais les femmes sont parées de couleurs vives et portent toutes le costume traditionnel. Elles nous sourient,
heureuses, certaines tentent de nous vendre des petits tissages. On grimpe, encore un peu, et on finit par déboucher sur la fameuse colline, celle des prospectus. Elle tient toutes ses promesses, le lieu est vraiment superbe, même si le repiquage du riz qui a commencé partout ailleurs n’a pas encore eu lieu ici. Nous sommes un peu plus haut, il n’y a plus qu’une récolte de riz annuelle, contre deux dans les plaines et les vallées basses et même trois dans le sud du pays. On poursuit notre chemin, jusqu’à rejoindre la route et là, se dresse la carcasse d’un futur grand hôtel, avec vue sur les rizières. 
La région poursuit son développement touristique à marche forcée. On rejoint notre « maison » pas très loin, mais un peu à l’écart, bien au calme. C’est encore une maison thaïe. Ces maisons sont belles, faciles à aménager, à revisiter pour les touristes, elles sont donc plébiscitées par les agences qui les financent en partie. Les gens qui les tiennent sont accueillants, certes, mais ils en ont fait leur métier, comme chez nous les gites ou chambres d’hôtes. A leur crédit, en plus de la belle maison, les repas du soir que l’on fait chez eux. Ils sont…. Formidables ! Pantagruéliques ! Délicieux ! J’aurais encore un petit stock d’adjectifs mais je ne veux pas vous rassasier trop vite, j’en mets de côté ! Comme pour les repas : Constitués de multiples petits plats, viande grillée, rôtie, fumée, avec des légumes, légumes sans viande à mélanger soi-même avec ce que l’on veut, si on veut et, inévitable le riz et la soupe…. 
La seule façon de ne pas trop manger est de s’en tenir strictement à l’usage des baguettes ce qui, vu notre dextérité, limite fortement notre consommation dans un temps donné ! (Je me demande comment font les asiatiques arthritiques ou arthrosiques ?). Un peu d’alcool de riz, enfin je dis un peu car nous restons convenables, la bouteille reste souvent à disposition, du thé vert local, et surtout de l’eau accompagnent ces repas.


Le jour suivant, après une longue route qui sinue dans les montagnes toutes vertes où s’alignent les plantations de thé, redescend vers des …rizières bien sûr, remonte de col en col, la visite d’une jolie cascade et de son ruisseau argenté, nous atteignons Sapa. Une petite ville de montagne très, très touristique, vouée au tourisme même qui se niche dans un creux de montagne,

au pied du plus haut sommet du Vietnam, le Fansipan (3143 m). On nous loge dans un bel hôtel neuf, un peu à l’écart du centre et du bruit. La visite est vite faite, un petit lac, deux rues de commerces pour touristes (souvenirs, matériel de trek, massages et spa…) et des hôtels. 
Des travaux partout, ils sont en train de remodeler la ville ! Pas enthousiasmés par Sapa, elle va cependant nous servir de base pour aller demain visiter des villages.
On vous racontera ! Contrairement à ce que je supposais, la région est très bien desservie en réseau de communication et tous les hôtels, les chambres d’hôtes ont la wifi ! On n’est pas dans un pays de sauvages, non, mais ! Je peux donc alimenter le blog, au gré de mes envies !


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