Notre voyage prend un peu des allures de pèlerinage. On revient à Salta après deux bons mois d’errance. Salta, une ville que l’on avait à peine effleurée, avant que J&J n’aient dû regagner d’urgence la France…
On arrive de Tupiza, directement,
juste après notre si belle virée dans le
Sud Lipez et le Salar d’Uyuni. On veut
faire la route de jour, pour pouvoir admirer une fois encore la Quebrada
Humahuaca et sa panoplie de couleurs que J&J n’ont pas vue. Les bus
s’enchaînent et se ressemblent et depuis l’étage de celui d’une compagnie
oubliée on voit défiler la vallée. Bien
sûr elle est belle et ses palettes de couleurs toujours aussi riches, mais
notre voyage a trop cumulé les superlatifs et notre capacité d’étonnement et
d’admiration à la limite de la saturation ! (On en garde quand même un peu
pour Iguazu, le tout dernier point fort avant notre retour !) Si bien que
cette magnifique vallée ne suscite qu’un enthousiasme limité, alors qu’elle
avait fait notre admiration au début de notre voyage…
Nous avons encore une fois
recours à l’hospitalité jamais démentie des Pujol qui nous ouvrent les portes
de leur grande maison. Jeudi, le 21, on le consacre à la visite de la ville et
à l’organisation de la suite du voyage. On a finalement décidé de prendre
l’avion pour Iguazu. A peine quelques dizaines d’euros de plus que le bus et
tellement plus rapide ! Il faut dire que la perspective des 25 heures de
bus sur une monotone ligne droite si elle ne ne nous effrayait pas, ne nous enchantait pas plus que ça ! Finalement, on gagnait une
journée à Iguazu, une journée à perdre, ou à profiter, une journée à flâner
avant de rentrer, une journée à marcher lentement au chaud…
Salta se révèle aussi pleine de
charme que nous l’avions pressenti. Une ville à flâner, il fait beau, une ville
à acheter, les rues sont animées, les commerces foisonnent d’articles
alléchants, on musarde sur la magnifique place centrale, qui nous attire comme
un aimant et sur laquelle on revient sans cesse.
par la route 51, celle qui passe
devant chez lui. La route suit le parcours du Trene del Nubes, le train des
nuages, un des trains les plus hauts du monde, maintenant uniquement dédié au
tourisme. C’est un train, très lent, très coûteux et aussi très
aléatoire ! Constamment en réfection après de multiples accidents, il ne
sort que quand il veut ! Par la route on s’élève tranquillement, jusqu’à
4200 mètres, en suivant le parcours de cette fantasque voie ferrée, qui grimpe
grâce à des zigzags audacieux, des spirales ascendantes, des viaducs métalliques

La promenade est très jolie, des fleurs (De celles
que l’on dit exotiques chez nous !) mettent des taches de couleur dans le
vert insistant qui règne partout. Finalement, on rebrousse chemin encore une
fois et on regagne Salta avant de nous rapatrier à San Luis où l’on attend
sagement l’heure de l’avion…
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