13 mai 2015

Bribes...


 Une journée de voyage…

Ce matin, on quitte Sajama à  6h30. On a sur le dos les quatre couches nécessaires pour se protéger du froid. Les petits sacs à dos sont vides afin de recevoir les pelures au fur et à mesure de l’épluchage de l’oignon. Le mini bus part, fait un détour au village frontière avec le Chili pour essayer de trouver d’autres clients, n’en trouve pas et file vers Patacamaya, où l’on arrive vers  8h30. Pas le temps de déjeuner, on monte dans un «collectivos », un autre petit bus, qui se remplit vite et part sur Oruro. Nous sommes serrés dans le petit véhicule, mais la route est bonne, c’est la toute neuve autopista N°1, lisse et rapide. Oruro, 11h00 du matin, dans la gare routière on cherche un bus qui nous emmènerait directement à Sucre, mais ceux-là ne partent que le soir alors on opte pour scinder le voyage et faire une halte à Potosi. Justement, on nous en propose un qui part dans… 5 minutes !  Vite, vite, on achète de quoi grignoter, on court aux toilettes, on saute dans le bus et en route pour 5 grosses heures de route. Une première partie monotone sur l’altiplano infini, des troupeaux de lamas qui s’égrènent sous le ciel définitivement bleu, et puis on aborde des montagnes, une route en lacets qui s’élève encore, des falaises rouges, des canyons, des petits villages avec leurs incroyables murets de pierres, leurs enclos à lamas et les maisons aux toits de chaume. 17h30. Arrivée à Potosi, le bus nous pose un peu à l’écart du terminal principal, … On s’y précipite, on ne sait jamais, s’il y avait encore un départ pour Sucre ? Hé, bien oui, justement, le dernier bus est en partance… On achète vite des biscuits et des  chips, une bouteille d’eau, et en route pour la dernière partie du trajet. La nuit tombe, on descend de l’altiplano jusqu’à Sucre qui est bien plus bas, (2500m au lieu de 4000). Vers 21h00, on arrive à Sucre, le terminal est fermé, mais un taxi nous prend en charge dès notre descente du bus et nous emmène vers l’hôtel que nous avions repéré sur les guides. Ouf ! Il lui reste deux chambres disponibles, on pose les bagages… et bonne nouvelle, les douches sont chaudes !

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