Après quelques errances dans
Salta, on arrive enfin à l’aéroport, deux minutes avant l’heure prévue d’atterrissage…
Je vois, je devine ce que vous pensez ! Ce n’était pas la peine de se
dépêcher, ils vont attendre des heures un avion qui a pris un retard
invraisemblable ! Hé bien, non ! L’avion était pile à l’heure, les
amis dedans, et vive les retrouvailles ! Leur petit séjour préalable à
Buenos-Aires les avait ravis, et nous avions déjà beaucoup à nous raconter.
Mais, mais, voyage d’abord et tout de suite on file au terminal de bus, à l’autre
bout de la ville pour acheter nos billets de bus pour San Pedro d’Atacama la
semaine prochaine. En effet avec l’approche du week-end, puis de la semaine
sainte on craint un afflux de voyageurs, un manque d’ouverture des guichets… On
fait bien, il reste des places dans le bus du jeudi, certes, mais pas tant que
ça. Au moment de payer, un des désagréments du voyage refait surface : Il
faut payer en « effectivo », en cash, ils ne prennent aucune carte de
crédit. La somme est importante, il nous manque quelques billets. On se
précipite vers le distributeur de la gare routière, mais, évidemment,
impossible de retirer le moindre peso… Nos billets sont réservés, il faudra
revenir demain matin les payer… On devra se résoudre à faire le tour des
distributeurs, à retirer 1000 pesos à la fois, de nombreuses fois, on n’a pas
le choix. Un peu déçus on retourne tous chez Colette et Luc qui nous
accueillent tous les quatre. Encore une fois, on sera tiré d’affaire par Luc
qui nous avance de « l’effectivo » , merci Luc ! Merci !
Soirée amicale autour d’empanadas,
arrosées de vin de Cafayate, on se couche tard, pourtant le lendemain on part
pour les vallées Calchaquies, une autre merveille de la région.(Après avoir
retiré nos billets de bus, bien sûr !)
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