13 août 2024

- Oaxaca


 


    Et voilà ! La fête est finie ! Ce fut une grande fiesta, dont nous commençons à émerger… Mais que je vous raconte les quelques jours qui l’ont précédée : Le dernier jour au Costa Rica, fut, comme ceux d’avant …pluvieux ! Du volcan Poas, d’après les caméras de surveillance, on ne voyait rien ! Donc, ce fut la ville, laide, triste, encombrée, et un de ses musées, le musée de jade, consacré à la présence de cette pierre dans l’histoire préhispanique du pays. Tout un programme ! De belles pièces, bien présentées, dans un beau cadre moderne, avec très peu de monde. La culture historique n’intéresse que modérément le touriste américain !

    Arrivée à Oaxaca, après un voyage sans histoire, mais avec un gros point d’interrogation : Notre logement prévu, réservé depuis longtemps, et au paiement débité, se révèle indisponible pour d’obscures raisons liées à Booking ! Un moment un peu difficile. On se rend avec notre voiture au logement de la bande d’amis de Vic et Sandrine, une grande et belle maison qui se révèlera très peu étanche aux orages violents que nous allons subir, et nous trouvons rapidement une solution de rechange grâce à Booking et Sandrine qui peut communiquer par téléphone avec les locaux ! Nous trouvons une maison qui nous convient très bien, à quelques kilomètres de chez eux et pas très loin de Lachigolo , le lieu de la fête.

Mitla

Mitla

    

 Nous avons une journée de battement que nous mettons à profit pour initier Joe à la vie mexicaine et lui faire visiter Mitla, au bout de la route du mezcal, un beau site archéologique zapotèque avec de superbes frises géométriques. Nous en avons refait les photos, les précédentes dataient d’une trentaine d’années, avant l’ère du numérique ! Le marché textile a ravi les dames et permis d’acheter nos tenues de fête, dans le style traditionnel de rigueur !




Vicky et Jean

    La journée de fête commence au rythme mexicain, dans une sorte de flou et d’indécision. Le nombre d’invités ? A une trentaine près, autour de 150… L’heure d’arrivée ? Entre 15 heures et … minuit ! 

Les héros de la fête

Mais les derniers arrivés n’auront peut-être plus à manger ! Une chose est sûre les réserves de bières et de mezcal sont au top ! 70 litres de mezcal amoureusement choisi par Vicky la maman de Victor permettront de tenir jusqu’au bout de la nuit ! Et ce sans compter les réserves personnelles que beaucoup d’invités apportent, par peur de manquer peut-être, ou comme participation à l’effort collectif.

     Le premier groupe de musiciens démarre en fanfare, c’en est une, les cuivres explosent, amplifiés on ne sait jamais ! Dès lors, c’est parti, les oreilles n’auront plus de répit  jusqu’à notre départ. Un autre orchestre joue des airs traditionnels et les danses de mariage s’enchaînent, même si ce n’est pas tout à fait un vrai mariage. Ce sont des danses de séduction, des parades, des farces qui se finissent parfois en bousculades, mais tout est codifié, connu de tous les participants, qui ont envahi la piste parés de leurs beaux costumes colorés.


Puis le côté folklorique laisse place à des danses plus modernes. L’orchestre se repose parfois et laisse sa place à un DJ qui enchaîne sans interruption. Pendant ce temps on nous a servi un petit repas, la spécialité locale, un molé negro, poulet dans une sauce complexe à base de cacao, mais l’essentiel n’est pas là, la fête c’est la musique, la danse et le mezcal ! Nous n’atteindrons pas la fin, vers trois heures du matin, et rentrerons, en taxi, la tête pleine de musique à vibrer, les oreilles assourdies et les jambes lasses d’avoir si longtemps dansé.

    La fiesta reprend le lendemain, mais la soif est éteinte, les participants sont las, c’est dommage, l’orchestre qui l’animait était plus raffiné et … moins populaire !

    Si nous sommes venus surtout pour la fête, chaleureuse, débordante et pour revoir la famille mexicaine, la tribu presque, car ils sont venus des quatre coins du pays, nous n’avons pas oublié de présenter à Joe, les trésors de la régions. Architecturaux et historique, avec le site de Monte Alban, où les zapotèques ont érigé de belles pyramides et gravé d’étranges « danzante » des danseurs qui sont en fait des vaincus suppliciés offerts en sacrifice… Autre temps, autres mœurs ! (Quoique… La barbarie a changé de visage, mais elle est toujours là !)

Danzante

    Et puis il y a l’Artisanat ! Entre les tissages, les broderies, les poteries et les allebrijos, de « mercado artesanal » en  « galleria artesanale », les pesos fondent au soleil ! C’est du vrai artisanat, qui souvent respecte le style traditionnel mais qui sait aussi s’en affranchir pour plaire aux nouvelles générations. Ainsi des peintres en allebrijos décorent des converses, et des jeunes femmes portent des « corsages », genre petit haut sexy, mais brodés à la main de motifs traditionnels !

Monte Alban

    



    


        Demain, nous irons faire découvrir la belle cité d’Oaxaca à notre amie et tenter d’offrir enfin, nos cadeaux à Vicky, si l’on parvient à mettre au point une rencontre ! Ce n’est pas gagné !

    Une journée de plus, au programme encore indéterminé, et puis ce sera le retour … Pour nous, un voyage très long, avec des escales à Mexico, à Francfort… Je l’ai déjà dit quelque part, mais voyager, c’est savoir attendre !

Monastère de Cuilapan




Monastère de Cuilapan






le 12 août fête des taxis: tous décorés et distribution de bonbons au passage!!!

cavalcade au Tule




El Tule arbre de plus de 2000 ans!!!










 

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