01 février 2024

Bribes…

 

Transit et transition

Je n’ai pas l’habitude de fêter dignement mon anniversaire. Il n’y a rien de réjouissant à partir d’un certain âge, de prendre chaque année, invariablement, un an de plus. Mais depuis que j’ai trouvé une conscrite du 30 janvier, coucou Michèle, il nous arrive de se servir de ce  prétexte pour nous réunir. Mais cette année 2024, fut pour moi, un anniversaire très spécial. Mon jour de transition entre deux âges, (la date d’anniversaire est-elle la fin de l’âge précédent ou le début d’une nouvelle année ?) fut également un jour de transition dans le voyage. Je vous le résume :

Départ de notre hôtel de Lima, en taxi, à 8 heures. Une heure d’embouteillages, de conduite agressive de notre chauffeuse, et un millier de coups de klaxon plus tard, nous voilà à l’aéroport. On s’attendait plus ou moins à des ennuis de bagages à cause d’une réservation chaotique et tardive… Hé, bien non ! C’est mon anniversaire tout se déroule sans anicroche et à une vitesse record. On nous ouvre même une voie rapide vers les divers contrôles. Je suis devenu VIP d’un coup ? 72 ans c’est un cap ? Bon, du coup, l’attente est plus longue…

A 11h et quelques, l’Airbus de la Latam nous ouvre sa porte. Atterrissage une heure et demie plus tard à Guayaquil, avec un petit sachet de chips dans le ventre et un verre d’eau. Vu l’ambiance en Equateur, et comme depuis très longtemps je ne cherche plus de paradis artificiels, on reste sagement dans la zone de transit. Presque vide. Lecture et somnolence en contemplant d’un œil distrait les quelques coucous qui se promènent sur la piste. 17h un avion arrive, vide, on s’active autour de lui, on le branche, on le perfuse, c’est notre avion ! On voit bien LE fourgon à bagages qui déverse NOS sacs sur le tapis, en compagnie de quelques autres quand même. C’est bien, nos bagages ont suivi ! Départ à 18h30, on arrive à Bogota, la nuit est tombée, il est un peu plus de 20h00. On a eu encore droit à un sachet de chips et un verre d’eau… Ah ! J’oublie, il y avait aussi une petite barre de céréales ! Formalités… Assez rapides là aussi. Pour le contrôle de police on a encore droit à une ligne spéciale. Comme les poussettes, les fauteuils roulants et d’autres privilégiés mal identifiés. C’est l’âge visible sans aucun doute, car je ne les ai pas prévenus ! Bon, démarches habituelles, changer, retirer de l’argent, en fait on fait les deux, puisque au départ les distributeurs ne fonctionnaient pas et puis, une fois que j’ai changé des dollars, hop ! Françoise a réussi, le Dab a  craché une liasse de pesos. Acheter une carte sim Claro ET la faire fonctionner… J’aurais dû attendre l’hôtel, ils offrent le même service moins cher… Bon, on sort de l’aéroport il est plus de 21h00. Taxi jaune, officiel mais sans compteur, qui nous demande un peu plus que ce qu’il faudrait, mais comment refuser, n’est-ce pas ? 5000 pesos de plus, environ 1,5 €, on ne va pas chicaner ! L’hôtel est un hostal, un métissage local : une auberge de jeunesse qui offre quelques chambres individuelles, avec des sanitaires privatifs, c’est devenu un critère pour nous. On y arrive il est autour de 10h00. A peine installés on voudrait ressortir pour aller se restaurer… Mais on nous le déconseille, d’ailleurs tout est fermé dans le quartier.

Alors, on s’achète un paquet de chips à l’hôtel, ET une bière colombienne pour clore dignement cette chouette journée d’anniversaire ! Transition, vous dis-je… Vers quoi ? L’avenir nous le dira peut-être !

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