28 septembre 2021

On quitte l’Irlande…




     A ceux qui seraient étonnés par une mise en page étrange de notre blog: nous n'arrivons plus à gérer la position des images et ne pouvons plus, malgré nos effort,s les placer côte à côte! Encore un effet pervers du Covid et de la distanciation sociale! Je prie nos fidèles lecteurs de nous excuser pour ces fautes de goût... Il faudra que j'en parle à Google!


    C’est fait, on est revenus ! La fin du périple irlandais n’a pas présenté de faits marquants ou insolites, à part une journée au ciel incroyablement bleu ! La visite extérieure de deux beaux châteaux, celui de Cahir et ensuite de Cashel nous a laissés un peu sur notre faim. A cause de l’épidémie, l’intérieur de la plupart des monuments est fermé. Peut-être qu’il ne présente guère d’intérêt, c’est bien possible, mais nous n’en saurons rien ! Pour nous le seul intérêt a été financier car l’accès extérieur à tous ces monuments est gratuit. Mais cela n’aurait pas aggravé beaucoup le coût élevé de ce voyage ! Les hébergements et les repas sont en effet coûteux, pour nous qui ne pouvons plus voyager en mode routard.

De l’Irlande nous aurons vu beaucoup, sans doute trop, car à vouloir tout voir on finit par tout confondre. L’Irlande est un pays qui ne se parcourt pas, il mérite qu’on s’y pose, que l’on y prenne le temps. Nous avons fait trop de kilomètres qui se ressemblent, trop d’heures de routes pour ne finalement en conserver que les plus belles, les plus exceptionnelles. Mais nous ne nous referons pas, c’est trop tard ! Depuis toujours, on aime aller au bout et être les plus exhaustifs possible ! 

 

Alors qu’en retenir ? D’abord les verts. Je n’ai pas fait de faute, j’ai bien écrit vert, la couleur, et non pas verre, la Guiness ! Un vert éclatant, profond, un vert qui se décline, qui emplit l’espace. L’Irlande est verte, intensément verte. Pour échapper à cette omniprésence, s’évader de la cellule verte, il faut se rendre sur les côtes, aux endroits rocheux battus par les flots, ou sur les collines du Connemara, de roches et de tourbe qui jouent dans les bruns et les gris.

Et puis les lacs… D’innombrables lacs, des grands, des petits ; qui s’effilochent, qui s’égrènent, qui s’étirent ou se bousculent. Je me demande si certains n’arrivent pas à se superposer ! Car l’Irlande est aussi le pays de l’eau. Aussi omniprésente que le vert, elle reflète toutes les couleurs des paysages qui l’entourent.

Ensuite le temps, le ciel irlandais… Variable, c’est le moins que l’on puisse dire ! Le vent effiloche les brumes du matin, dévoilant un ciel bleu et un soleil ardent qui s’efforce vaillamment de regagner le temps perdu ; mais le vent tourne, il ramène une grisaille humide, une pluie légère ou simplement de beaux nuages gris. Parfois même, une grosse ondée ! et puis le cycle reprend.

 








    Nous avons aimé aussi, la chaleur et les sourires des gens dans la rue, la courtoisie générale, les pubs et magasins aux vieilles façades et aux intérieurs surannés et douillets… Nous n’avons pas vraiment profité des soirées et de l’ambiance des pubs. La faute à notre rythme de voyage, à notre rythme de vie qui, après des heures de route, m’impose du repos en soirée… La faute aussi, au Covid, qui  a instauré des règles de distanciation, le passe sanitaire et des contraintes bien présentes. La Guiness coule encore à flot, mais plutôt en terrasse ou sur le muret d’en face, quant à la musique et aux chants, ils se sont, il me semble, raréfiés.  
 
 

J’ai aimé m’aventurer dans les petites routes si étroites qui sinuent entre les marais, s’insinuent dans les montagnes, se creusent un tunnel dans la verdure ou longent les côtes au plus près. Là, rouler à gauche n’a pas de signification, on occupe toute la route et même un peu plus ! Lorsque par grand hasard il faut croiser, tout se passe gentiment, cordialement, même si les touristes n’ont rien à faire sur ces routes qui ne figurent même pas dans les cartes ! j’ai aimé, mais les routes ont fini par se ressembler un peu trop, au fil des milliers de kilomètres. Les haies de fuchsias et de rhododendrons ont perdu de leur charme, le vert s’est fait monotone et les aperçus de côte trop brefs.

 









    Enfin, nous avons apprécié, beaucoup, les ruines romantiques des abbayes, des châteaux, monastères, plantés au bord des lacs, des innombrables lacs et bien sûr, cernées de vert. Comment un petit pays comme l’Irlande a-t-il pu accumuler un si grand nombre de ruines ? Depuis les petites maisons abandonnées lors de la grande famine et de l’émigration, jusqu’aux fiers et colossaux châteaux médiévaux, le pays se couvre de ruines. Beaucoup sont d’ailleurs en restauration. Les futurs touristes auront des ruines neuves à admirer ! Mais elles méritent d’être conservées et de ne pas finir bêtement en tas de pierres !












 

Bref, nous avons bien aimé ce pays chaleureux, accueillant, mais, après coup, nous aurions dû le visiter moins et mieux… En dehors de l’épidémie de Covid et moi en pleine santé ! Le temps des voyages nous est maintenant compté, nous sommes très heureux d’avoir pu faire celui-là, à notre façon ! Le blog des Chaps continue et si d’aventure, d’autres voyages se profilent à l’horizon, ce que j’espère, nous vous inviterons encore et encore à les partager.

 

.... et pour ceux qui aiment les verts, les bleus, les gris et les lumières, voici un peu plus de photos... bises à tous






 
 
 
 
   
   
   

1 commentaire:

ChLB a dit…

Bonne route et bon vent, pas de sable, n'en laissez pas un grain se mettre dans les rouages ...