14 septembre 2021

La verte Irlande nous accueille...

 


Nous y sommes ! La verte Irlande nous a accueillis… D’emblée, on s’aperçoit que la réputation du pays n’est pas usurpée ! L’Irlande est verte, très verte et pour cause, elle est aussi très arrosée ! On s’y attendait et l’on est bien équipés contre la pluie, qu’elle soit bruine légère, gros crachin ou averse torrentielle. Pour l’instant le ciel hésite entrer les deux premières options… Mais il ne faut pas exagérer, il ne pleut pas sans cesse ! Entre deux averses il y a aussi des éclaircies, mais oui !

Après avoir débarqué de notre gros ferry sur lequel nous avons eu une cabine grand luxe, « Captain Class », du jamais vu chez les Chap’s, on s’est dirigé tranquillement vers Kilkenny, notre première étape. Au passage, bien sûr, on s’est arrêté pour visiter une ruine, Jerpoint Abbey, une jolie ruine, élégante, qui en jette encore ! 

On a découvert là, que nombre de sites en Irlande, ne sont qu’à moitié ouverts,  Covid oblige ! Pas de guide, ni de magasins, ni de toilettes ! La levée des restrictions n’a pas permis la réouverture de  tous les services. Un deuxième site, Kells Priory, était même fermé… officiellement. Mais ouvert, pour ceux qui prenaient l’initiative d’entrer.  Ce que nous fîmes, accompagnés dans notre visite par un troupeau de moutons curieux.




Des premiers jours de découverte. Le charme désuet des B&B et des hôtesses qui s’empressent et nous confectionnent de pantagruéliques breakfasts. Les routes irlandaises, étroites et bordées de végétation. Des haies, des arbres, des murs verts… Redécouvrir la conduite à gauche, cela faisait bien longtemps que ça ne m’était arrivé ; passée l’appréhension des premiers ronds points, des premiers carrefours, on s’habitue vite, on se serre contre la haie de gauche, pour croiser, à frotter la verdure dans les toutes petites routes, qui sinuent, encaissées dans leurs murailles vertes.








 Dans les monts Wicklow, on s’élève lentement,  on s’arrête le temps d’une balade à Glendalough, la vallée des deux lacs, on atteint des étendues sauvages, de bruyère et de tourbe. Des lambeaux de brume s’accrochent aux genets, des moutons errent en quête d’une pâture décente. Un bien joli coin, tellement proche de Dublin que l’on ne risque pas de s’y sentir seul ! Avant d’atteindre la capitale, on s’est aussi offert un jardin à l’italienne et surtout un grand parc peuplé d’arbres rares. Powerscourt Garden



 recèle des centaines d’espèces d’arbres, de magnifiques séquoias, des cèdres, des pins de toutes sortes pointés droit dans le ciel gris. Un grand bol d’air avant de rejoindre la ville. Powerscourt Fall, la cascade nous a paru chétive et sereine, une petite cascade paresseuse qui étire son filet d’eau du haut d’une colline jusqu’à un joli vallon…



L’arrivée à Dublin, la capitale s’effectue sans difficulté. Vive le GPS, c’est fou ce que cet instrument a facilité la circulation dans les villes inconnues ! On entre le nom de l’hôtel et hop ! on y arrive, sans détours, sans tourner en rond, sans se fourvoyer de faubourgs en banlieues, sans s’énerver sur le ou la copilote excédé(e) ! Je vous raconterai Dublin, capitale à taille humaine, bientôt ! C’est promis !



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