13 août 2019

Moscou

Moscou vue depuis la Moscova



Moscou… La place rouge, le café Pouchkine et Natacha notre guide, la chanson de Bécaud a laissé des traces dans notre imaginaire, mais Moscou n’est plus tout à fait la même ! La Place Rouge est toujours là, encombrée des préparatifs d’un grand festival et de milliers de touristes, le café Pouchkine qui n’existait pas a bien été ouvert, et notre guide s’appelait Maria. Nous avons arpenté cette immense ville en voiture, à pied, en métro et même en bateau et n’en connaissons qu’une petite partie, la plus belle, bien sûr, la plus emblématique, la plus touristique. Mais comme partout, le reste ne présente qu’un intérêt limité pour le voyageur !

Notre première impression, fut celle d’une ville large, aérée et très propre. Tout y est surdimensionné, les avenues, les boulevards, les immeubles, le métro, tout ce qui date de l’ère stalinienne est immense, souvent luxueux, parfois beau. Nous avons fait un tour de la ville en voiture pour voir des points d’intérêt un peu excentré. 

L’université, une vraie ville, avec son gratte ciel central et le grand parc qui l’entoure fut une de nos premières rencontres avec la ville. Maria y a fait ses études et nous l’a présentée avec un brin de nostalgie. Un autre gratte-ciel stalinien, qui voulait visiblement rivaliser avec ses homologues d’outre-Atlantique, c’est l’hôtel Radisson, autrefois Ukraine, tout d’or et de marbre, avec ses boutiques de luxe et ses grandes berlines silencieuses qui attendent des clients fortunés.

Cette première impression s’est vraiment confirmée pendant les deux jours de visite. L’espace est présent partout. Nos pieds en portent témoignage ! Ici, il est normal d’être à vingt minutes d’une station de métro, la ville elle-même et ses quinze millions d’habitants   occupent l’équivalent d’un département français. 
La propreté est réelle, pas un papier ne traîne, ni rien d’autre ! Tout est nettoyé, récuré, par des armées d’employés besogneux. Un exemple nous a frappés : Les escalators du métro, très longs, doublés dans les deux sens, souvent avec un de secours au milieu, sont séparés par des coffrages recouverts d’inox. Des employés, par trois, passent leur temps à monter et descendre, en frottant, essuyant et faisant briller ces plaques ! Le métro, d’ailleurs, l’un des endroits les plus originaux de Moscou, est impeccable dans ses moindres recoins. Chaque station, dont certaines sont des véritables œuvres d’art, visitées par des flux incessants de touristes, est un modèle de propreté qui pourrait inspirer tous les autres métros que nous connaissons !  Mais c’est vrai, nous ne sommes pas allés dans les banlieues moscovites, aussi notre impression n’est basée que sur le centre ville et les zones touristiques.


Les parcs, jardins, zones vertes sont nombreux, soignés. Au cours de notre mini- croisière sur la Moskova, croisière Radisson s’il vous plait on ne se refuse rien, nous avons longé le parc Gorki sur des kilomètres. La nuit tombée, il s’illumine de couleurs variées, un peu flashies, qui, si elles ne sont pas du meilleur goût, font au moins la preuve du modernisme du pays.
Et puis,  bien sûr, il y a eu le Kremlin, ses églises, la Place Rouge et la cathédrale Sainte Basile. Les murailles rouges une fois franchies, l’espace réservé aux visiteurs se limite ( mais c’est quand même beaucoup) à la place centrale et ses cinq églises aux multiples bulbes dorés.


 Pour les visiter, il faut s’armer… de patience, les autres armes seraient dangereuses, les gardes sont vigilants. Nous sommes en été, il y a affluence. Les groupes chinois dominent, mais on trouve de toutes les nations dans ces queues qui patientent au soleil. Nous n’en avons visité que deux, notre patience étant limitée par la fatigue de nos pieds. L’une petite, presque déserte était pourtant bien intéressante avec des icônes en bois sculpté, rares parait-il, l’autre, la plus grande la plus célèbre, est effectivement magnifique. Entièrement décorée de fresques et d’icônes peintes cette fois, riche d’histoire, elle nous a impressionnés.  On ne peut malheureusement pas prendre de photo à l’intérieur des églises, aussi, je ne pourrai illustrer mes propos. 

Maria, notre guide, fut intarissable sur l’histoire de ces monuments, de ce qu’ils représentaient, de leur construction et des légendes ou superstitions qui courent à leur sujet. Superstitions toujours bien vivantes, comme on a pu le constater. Les russes y croient encore volontiers ! Dans une des stations de métro, celle aux nombreuses statues, Place de la Révolution, je crois, la superstition veut qu’en touchant certaines parties de certaines statues, 
on aurait de la chance, ou des enfants, ou de la réussite aux examens, ou… Et bien, ces parties là, sont luisantes, usées par les contacts répétés et presque tous les russes, en passant, touchent comme par mégarde ces porte-bonheur légendaires. 
Le Moscou moderne, se signale par un beau groupe de gratte-ciel, quartier financier, que l’on a observé de loin. Quelques autres réalisations, un stade, un complexe culturel font preuve d’une architecture résolument contemporaine, mais l’aspect général de la ville, très homogène, est dominé par les réalisations de l’époque stalinienne, grandes alignées de façades austères, de béton ou brique rouge, percées d’avenues rectilignes bordées d’arbres et de parcs. Un peu le Haussmann local, non ?
Quant aux gens… Il est difficile d’émettre une opinion basée sur si peu de jours et si peu de contacts différents. Ils sont… comme partout ! Pressés, absorbés par leurs occupations, peu souriants mais néanmoins polis et serviables. Bruyants et parlant fort au restaurant, silencieux et concentrés sur leur smartphone dans le métro et la rue… Comme partout, je vous dis !


Demain, on part pour visiter quelques villes de l’anneau d’or. Voiture, puis train… Je vous raconterai la prochaine fois !



1 commentaire:

Association La huppe a dit…

Bonsoir les amis,
Oui tout semble beau, on sent la force d'une nation dans les photos que vous montrez et l'héritage culturel est bien là. Ca plait ou pas mais "ça a de la gueule" comme il se dit.
Bonne suite de voyage et reposez vos pieds dans le train.
Je vous embrasse.
Mireille

P.S. Dîtes-moi une fois ou l'autre si vous avez reçu cet envoi, c'est un peu chaotique parce qu'il semble que vote blog utilisel'adresse-mail de l'association et non mon adresse mail personnelle!!!