12 octobre 2025

Kotor- Mljet- Dubrovnik

 


C’est fait ! Nous sommes en Croatie ! Nous avons quitté l’Albanie, ce joli petit pays plein de contrastes et riche de découvertes pour nous, avons traversé le Monténégro, un très joli tout petit pays et, de frontière en frontière, avons atterri à Mljet.


L’Albanie nous a plu. Les gens y sont merveilleusement accueillants, souriants, la nature est belle là où elle n’est pas attaquée par la promotion touristique. C’est le grand risque pour ce pays. L’appât du gain lié à la pression touristique et immobilière va inexorablement défigurer tous les sites dignes d’intérêt et les dédier à la grande messe touristique…

Le Monténégro est toujours aussi beau. La végétation y est foisonnante jusqu’au bord de l’eau, la côte est magnifique. Bien sûr l’urbanisation a gagné, mais sans trop d’immeubles, sans trop abîmer…. Nous avons visité Kotor, sa vieille ville pavée, ses tours et ses remparts.

La soirée y était douce. J’avais projeté de faire tranquillement le tour des Bouches de Kotor, cet enchainement de baies et de lagons, mais les horaires de ferry pour Mljet en ont décidé autrement. Nous avons coupé au plus court et au plus rapide, pour attraper le ferry de midi. La route côtière est belle et remarquablement lisse. Après l’Albanie on apprécie ! Très lente et dense au Monténégro elle devient plus rapide et plus fluide après la frontière croate, même dans le contournement de Dubrovnik qui se passe remarquablement bien. Nous sommes en octobre quand même !



J’avais jeté mon dévolu sur l’île de Mljet, son descriptif me plaisait et elle pouvait servir de base pour explorer Dubrovnik. Elle s’est montrée à la hauteur de nos souhaits ! C’est une île très sauvage, avec de tout petits villages presque inhabités à cette saison, une île posée comme une émeraude dans l’Adriatique. Nous y avons élu domicile à Prozurska Luka


une minuscule bourgade au bord de l’eau dont la dizaine d’habitants passe son temps à flâner au bord de l’eau et à pêcher à la ligne… Pas de commerce, peu de connexion, pas de touriste à part nous… Notre terrasse domine l’eau de la baie, on peut se baigner dans l’eau claire depuis chez nous. Le pied !


L’île est pourvue d’un parc national, quand même ! Nous nous y sommes promenés, autour des deux lacs, du vieux monastère sur son îlot, presque seuls dans une nature magnifique et épargnée.

Dubrovnik, l’incontournable ! J’avais eu envie d’y arriver en bateau … Nous l’avons fait ! D’accord, il faut des lever tôt, le catamaran qui nous y emmène est à 6 heures au port de Sobra, pas loin, mais quand même ! L’avantage c’est que l’on est à Dubrovnik sur le coup de 8 heures, avant les groupes. Une fois le pass acheté, la promenade des remparts, une belle balade qui fait le tour de la ville, nous permet d’admirer la vieille cité et de voir les rues se gonfler du flot des touristes qui arrivent. Quand on redescend, vers 11 heures, la ville est pleine. On avance lentement sur les vieilles dalles luisantes parmi les belles demeures vénitiennes, les façades ornées qui rappellent un peu Venise. Je retrouve la terrasse où nous avions bu un jus d’orange, il y a cinquante ans et le petit pont devant une des portes de la ville. Souvenirs, souvenirs…

Sandrine, il y a 50 ans .... Et Françoise aujourd'hui!




Il y a cinquante ans

   

La vieille ville se sillonne assez vite finalement. Nous nous dirigeons vers le nouveau port pour reprendre notre bateau à 14h30. Au départ j’avais imaginé passer une nuit dans le vieux centre et de faire la visite sur une journée et demie. 

La même terrasse, aujourd'hui...
  
 Mais les prix sont dissuasifs et l’attrait de notre île déserte bien trop fort .
    On retrouve donc avec un grand plaisir notre terrasse si belle et les balades dans la montagne autour. On va revenir avec des jambes d’acier, Jo, la randonneuse, ne pourra pas nous accuser de lui avoir fait perdre son entraînement. Enfin, pas trop !







Demain, nous changeons encore de pays, le temps d’une visite à Mostar avant de rejoindre la Croatie. La Bosnie-Herzegovine nous attend. Que de nouvelles frontières, de nouveaux états ! C’est le monde qui se pixellise, qui se fragmente, jusqu’à quelle finesse de détail ?

Bon je vous raconterai Mostar et la suite, dans un prochain article, assez de parlote, place aux photos !



















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