04 mai 2023

L'Alhambra de Grenade






Nous voici à nouveau dans le site magique de l’Alhambra. C’est notre troisième visite de cette merveille, et j’appréhende un peu. Je crains de perdre mes illusions, nous avons vu tant de belles choses depuis, je crains la foule et ses contraintes, et puis finalement… La magie opère toujours !

 

Nous posons la voiture sur l’immense parking du site, car nous logeons à Lecrin, un petit village à une vingtaine de kilomètres au sud, et nous nous approchons de l’entrée. Billets électroniques en poche, non, à l’écran, à l’heure indiquée, queue quand même pour les faire valider, contrôle des passeports et des bagages, portique de sécurité… La procédure d’entrée est longue et fastidieuse.

 

Ensuite, et bien ensuite, c’est la beauté des jardins qui descendent vers les palais. Ils sont magnifiquement entretenus ; l’eau cascade de partout, s’échappe en filets en jets d’eau irisés. A l’heure prévue, c’est impératif, on attend à nouveau pour pénétrer dans le saint des saint, après un ultime contrôle, enfin, les palais Nasrides !


La finesse des dentelles de pierres et de stuc est toujours aussi éblouissante, la richesse des décors, du sol au plafond enchante l’œil et l’esprit. Les fenêtres en arcs s’ouvrent sur des patios aux multiples colonnes qui laissent entrevoir d’autres portes, d’autres jardins secrets.

 Ces ouvertures somptueusement décorées qui s’enchaînent, de plan en plan, de profondeur en profondeur, me fascinent toujours. J’essaie de les capter, souvent en vain, dans l’appareil photo. A défaut, j’en reste ébloui, le cœur ému de tant de beauté, de talent et de savoir-faire. 

 

On passe ainsi, de salle en salle, de jardins en patios, dans une lente déambulation émerveillée par cette profusion de richesses, cette débauche d’art. La foule est là, on l’oublie. Finalement, le tourisme de masse, dont on fait partie, a du goût !

Nous avons enchaîné avec la visite de Grenade, la ville, et l’avions restreinte au quartier de l’Albaicin, un quartier de style maure, aux ruelles pittoresques qui plongent vers le rio Darro. A cause d’une erreur d’orientation depuis le mirador de San Nicolas, atteint paresseusement en taxi, nous avons fait laborieusement le tour de la colline, avant de plonger trop directement vers les berges animées du petit cours d’eau. Eclipsées les ruelles style médina ! Après un aperçu des belles avenues aux riches maisons du quartier central, nos jambes lasses nous ont déposées à un arrêt de bus qui nous a convoyés jusqu’au parking.

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