19 septembre 2022

Nouveau Brunswick

 

Depuis quelques jours, nous visitons le Nouveau Brunswick, une jolie province maritime, toute imprégnée de l’histoire des acadiens dont elle fut la patrie, ainsi que celle des Mic-Macs les premiers occupants. On y parle un français mâtiné d’anglais à l’accent encore plus prononcé qu’au Québec, mais l’anglophonie gagne et les deux tiers des habitants ne parlent plus le français.…

C’est un pays de terre et d’eau, aux paysages calmes. Les rivières se font lacs ou s’élargissent démesurément en estuaires aux allures de mers. Elles portent des noms chantants, la Matapedia, la Restigouche ou la Miramichi et se retrouvent dans la baie des Chaleurs, bien mal nommée en ce qui nous concerne : Il n’y faisait pas chaud et il soufflait un vent à décourager les maringouins et à envoler les « tuques » mal arrimées sur les têtes des visiteurs. Pas de mauvaise surprise cette fois, nous nous attendions à rencontrer ce temps et nos valises sont pourvues en conséquence.




Notre Toyota Highlander avale en grand confort les kilomètres de belle asphalte des routes canadiennes, toutes droites, avec un appétit que l’on peut qualifier de raisonnable. D’étape en étape, nous côtoyons les baies et les golfes, traversons des zones agricoles aux vastes fermes hérissées de silos, et nous enivrons du calme des forêts sans fin, qui commencent tout juste, très parcimonieusement, à se parer de couleurs automnales. 




Cela nous rappelle un peu l’Irlande, en plus vaste, en plus grand, ou la Carélie, avec plus de monde, car ici, l’habitat est très dispersé, les maisons occupent chacune un espace sans commune mesure avec notre vision européenne des choses. Chacune dispose d’une pelouse méticuleusement entretenue, à l’anglaise, de jardins et d’espaces boisés. Très loin de nos lotissements de banlieues et des carrés d’herbes jaunies par la sécheresse surtout cette année !





Le début de notre périple nous a fait longer l’estuaire du Saint Laurent, qui s’élargit encore et encore. Le vent souffle, fort, et ses eaux boueuses s’agitent et s’enflent  en « demoiselles du vent » comme dit joliment notre amie Line pour parler des vagues et paraissent rouges ou roses au gré des rayons de soleil qui les illuminent.



Nous visitons de petits parcs nationaux ou régionaux. Ils sont très intéressants et agréables à s’y balader. Nous avons également passé de belles heures dans le musée en plein air du « village historique acadien ».


    Des reconstitutions de maisons de différentes époques, mais surtout, dans chaque maison ou atelier, des personnages qui racontent leur histoire, l’histoire de ceux qui ont habité la maison à l’époque considérée. Certains sont si passionnants que l’on en oublie qu’il faut avancer

 A 17h30, fin de la visite, il nous faut abandonner la visite d’une partie des maisons du XXème siècle. Dommage ! Mais si d’aventure, vous venez dans le coin de Caraquet, prenez le temps de faire la visite !


Le Kouchibouguac National Park , bien aménagé avec ses promenades en plancher de bois, nous a permis de nous familiariser avec les oiseaux et les paysages côtiers.

Le site des Hopewell Rocks, un parc régional, est vraiment particulier. La balade le long de la côte et sur la plage à marée basse, permet d’admirer des sortes de cheminées de fée, coiffées d’un bonnet végétal de pins et d’arbustes, dont la base est noyée à marée haute sous plusieurs mètres d’eau. Le travail de l’érosion sur ces falaises est vraiment spectaculaire et la promenade sur la plage, pleine de belles surprises.

Dans les jours à venir, nous allons continuer de découvrir le Nouveau Brunswick, une région décidément pleine de charme. A bientôt !





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