13 janvier 2022

Bribe

 

le bakchich

Le pourboire est une caractéristique élevée au rang d’art dans le monde égyptien. Le bakchich n’y est pas seulement monnaie courante, il y est de règle. Il n’y est pas non plus de monnaie sonnante et trébuchante car il est fait de petits billets soigneusement pliés, que l’on glisse d’un creux de la main à une autre. Aucun service n’y échappe. Il est universel et s’applique à tous. Avec notre guide Yosri, nous allons dans une pâtisserie, dont il veut nous faire goûter les merveilleux petits gâteaux. La serveuse reçoit un petit pourboire… Un des flics omniprésents près des sites touristiques contrôle la voiture, il a droit lui aussi à son obole. Le gardien de la mastaba décorée à qui l’on donne une vingtaine de livres (environ un euro) peut ainsi se faire une très belle matinée, en douce, s’il y a une centaine de touristes qui en font autant ! Yosri nous explique que les pourboires multiplient la base salariale d’un facteur de quatre à dix suivant les métiers et les endroits où ils sont exercés. Évidemment les emplois du secteur touristique sont les plus concernés, mais aucune activité n’y échappe.  Nous allons nous y faire, mais c’est encore moins dans nos habitudes que le marchandage !

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