19 février 2020

Balades




Tout au long de notre séjour, nous avons effectué de nombreuses balades. Sur Grande Terre, le long des falaises à partir de la Pointe de la Vigie, Porte d’Enfer, ou dans la mangrove autour de Port Louis. Puis sur Marie-Galante, nous avons abandonné parfois notre scooter pour aller explorer des chemins qui n’étaient pas faits pour lui, des sentiers qui menaient de crique en crique,

 de plage en plage. Enfin, à Basse Terre, nous attendaient en principe les plus belles randonnées, tout autour de la Soufrière, dans le parc national, et les grandes chutes d’eau de la Guadeloupe.  Les chutes d’eau effectivement, il y avait ! Pas besoin de s’épuiser, elles nous tombaient droit dessus, où que l’on soit !

Un temps typiquement tropical, me direz-vous… C’est normal, qu’il pleuve. Oui ! Mais jusqu’à un certain point et pas à cette période de l’année ! Les guadeloupéens étaient très surpris de cette abondance de pluie et nous plutôt déçus… car elle nous a conduits à renoncer à certaines balades dont l’emblématique circuit de la Soufrière. Nous étions pourtant partis vaillants et décidés et avons attaqué les premiers contreforts sans trop nous soucier de l’humidité ambiante.
arrivée à la grande faille de la Soufrière
Le chemin d’accès traverse une zone de forêt tropicale, à la riche végétation et aux larges palmes qui atténuent la violence des  averses. Mais sur l’épaule du volcan, à une heure encore du sommet, la végétation s’arrête et l’on se trouve brutalement exposé aux vents et aux grains venus de la mer. Nous avons été trempés jusqu’aux os en quelques minutes et plongés dans un brouillard qui interdisait tout espoir d’un dégagement même partiel. Nous n’avons pas hésité très longtemps avant de faire demi-tour et laissé aux  sportifs et aux jeunes la gloire d’effectuer la rando malgré le temps exécrable. Dépités, nous sommes rentrés nous changer avant de repartir visiter le domaine Vanibel, qui produit du café, et surtout propose une visite guidée agréable qui doit rapporter davantage que la vente de la petite production hors de prix ! Et puis il y a eu les chutes du Carbet…
2ème chute du Carbet
Nous avions prudemment renoncé à la balade de la 1ère chute, réputée difficile, surtout après les pluies. Nous nous sommes donc lancés dans celle de la 2ème bien plus facile. Nous sommes effectivement arrivés au bout, après pas mal d’efforts, bien sûr complètement trempés une fois de plus et avec des chaussures qui ont eu besoin de soins avisés pour recouvrer en partie leur éclat normal. La chute était belle, dommage que l’on ne puisse s’en approcher vraiment, le risque d’éboulement est grand… Le lendemain, on se lance à nouveau, cette fois pour la 3ème chute… Le chemin est encore plus boueux, si c’est possible, on saute de racine en racine pour éviter de poser le pied au sol, on saute un temps, et puis évidemment, le pied finit par glisser. Nos chaussures propres ne le sont plus, elles glissent, dérapent, se maquillent d’une boue rouge. Nous progressons lentement, nous sommes précautionneux et essayons de tenir compte de l’état général de nos jambes vieillissantes, et arrivons enfin à une petite plate forme d’où on aperçoit la cascade. Une corde à nœuds, genre via ferrata, en part un peu en contrebas. Nous observons les passages d’un homme plutôt sportif, puis d’une fille. 
cascade aux écrevisses route de la Traversée
3ème chute du Carbet


Tous deux finissent la descente en glissade sur les fesses. La remontée d’une jeune femme finit de nous convaincre qu’il vaut mieux renoncer… Si près du but et après une telle galère, c’est rageant. Mais bon, on s’en retourne cahin- caha et l’on se change à la voiture, cette fois nous avions prévu !

Finalement, la plus belle excursion fut sur Basse Terre : celle le long du littoral de Trois Rivières. Il faisait beau, les vues sur l’océan et les Saintes étaient magnifiques !

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