17 mars 2020

Retour en France...


      
 
 Nous voilà de retour dans une France bouleversée par l’épidémie. Au Sénégal, encore très peu touché, on suivait les actualités de loin, avec une pointe d’incrédulité, en voyant la psychose gagner. Mais une fois ici, la réalité nous a rattrapés et nous sommes, comme tous, plongés dans le tourbillon et,  peut-être, la contagion…
  
J’espère vraiment que l’épidémie épargnera l’Afrique car là-bas, elle se propagera encore plus vite et rien ne pourra l’endiguer. L’état sanitaire du pays laisse à désirer, c’est le moins que l’on puisse dire, les structures sont insuffisantes, mal équipées, pas du tout préparées et la population joyeusement indisciplinée.

Nous avons quitté Warang un peu à reculons … Au cours de ce séjour, nous avons tissé des liens amicaux avec notre petit groupe improvisé et avec la population locale, avec la famille qui nous accueillait et avec ce pays chaleureux. Un séjour un peu trop court pour s’imprégner vraiment, mais qui nous a permis de découvrir une partie de ses points d’intérêts et de nous frotter à sa culture.
Nous avons eu quelques beaux moments de convivialité, avec la visite de l’école des Cajoutiers,

 la première structure au  Sénégal à proposer des classes pour les enfants sourds et trisomiques, avec celle du centre  de formation pour handicapés de Mbour  qui les prépare à des métiers locaux et enfin  un superbe spectacle offert par la troupe mixte issue de ce centre, danses et percussions. Khadim, notre hôte organisateur, avant d’être Givrotin, en fut un membre éminent, c’est un excellent percussionniste, réputé dans le pays.
Un spectacle étonnant, qui parvient à faire oublier le handicap grâce à la virtuosité des danseurs et à leur formidable énergie. Je n’imaginais pas que l’on puisse danser avec des béquilles, ils nous l’ont prouvé !

 Et dépouillés de leurs béquilles, ils nous ont fait au sol des numéros de hip-hop endiablés, sur les genoux, les épaules, la tête et le dos, entourés par les danseurs valides qui, en transe, se déchaînaient au rythme effréné des tambours.
Dans les derniers jours nous avons aussi fait une excursion à l’île aux coquillages. Un curieux petit village bâti sur une montagne de coquillages accumulés au fil du temps. Très touristique, très organisé, il se niche au bord d’une lagune aux eaux d’un vert limpide qui abrite les trois ilots qui le composent. Sur le plus grand, le village, surtout composé d’une rue où se succèdent les vendeurs d’objets « artisanaux », 

un autre que nous avons également visité car on y accède par une passerelle en bois est le cimetière mixte duquel on a une vue imprenable sur la lagune.
Une sympathique excursion qui avait été précédée par une petite virée en brousse, parmi les baobabs majestueux qui commencent tout juste à mettre leurs premières feuilles, et les villages perdus, d’où sortent comme par magie des nuées d’enfants curieux. Je ne voudrais pas oublier la découverte inattendue d’une magnifique église moderne,




 à l’architecture élégante et d’une réelle beauté. Sa structure rappelle celle des coquillages emblématiques du pays et diffuse une belle lumière intérieure.

Il nous reste assez de choses à voir et à explorer dans ce pays pour justifier un autre séjour, le grand delta avec ses forêts et ses mangroves, la Casamance en dessous de la Gambie, et la vie africaine, trépidante et nonchalante à la fois, avec ses incertitudes, ses à peu-près, ses failles et ses richesses.



 Nous verrons cela, peut-être, plus tard, je ne sais quand… Quand nous serons sortis du confinement ! Inch Allah !



14 mars 2020

- Les réserves.




Nous avons choisi d’aller visiter deux réserves naturelles de la région. La première, Bandia, est située entre Mbour et Dakar, à une trentaine de km de notre auberge. Nous avons mis longtemps pour l’atteindre, d’abord à cause des sempiternels embouteillages de Mbour, où charrettes à cheval, camions surchargés, voitures hors d’âge et piétons insouciants s’emmêlent en un inextricable chaos, puis surtout dans un face à face long et tendu avec des gendarmes qui réclamaient un bakchich hors de proportion avec les normes généralement admises ici. Il a bien fallu s’incliner et Sami, notre chauffeur, la rage au cœur, a payé son écot de 12000 cfa ! Son sourire a disparu pour le reste de la journée. La réserve est très bien organisée 

et prévue pour accueillir nombre de touristes. Nous n’étions pas seuls, mais il n’y avait pas foule et notre camion avec siège en gradin n’a croisé qu’un seul autre véhicule le long de notre périple sur des pistes bien tracées. Mais nous avons croisé nombre d’animaux ! En fait c’est une réserve où ont été réimplantés des animaux normalement endémiques à la région, mais qui ont disparu où sont devenus rares. Certains, même, comme les rhinocéros et les antilopes de Derby sont menacés d’extinction et la réserve œuvre, avec d’autres, pour leur préservation. Nous avons donc vu de magnifiques girafes,

 qui s’éloignent lentement de leur démarche dédaigneuse, des gazelles, d’autres antilopes dont j’ai égaré les noms dans la brousse, des phacochères, des autruches, des zèbres, des buffles sauvages aux cornes impressionnantes, sans compter les oiseaux et les singes qui viennent vous chiper votre nourriture jusque dans le restau où l’on termine la virée devant une bière bien fraîche !

Je trouve bien ce concept de réserve qui réimplante des animaux, travaille à leur sauvegarde et permet aussi de les voir en liberté, dans leur milieu naturel. Bien sûr, leur protection implique des choix. A Bandia par exemple il n’y a pas de grand félin, ni lion, ni panthère… c’est une vision herbivore du monde ! Une vision assez tendance, il me semble !

Nous sommes aussi allés voir, hier, mais cela ne vous dit pas grand-chose, puisque je publie le blog au gré d’une connexion assez intermittente, avec des hauts et des bas, comme l’eau que nous délivre parcimonieusement les robinets, nous sommes allés voir, disais-je, une autre réserve. Aquatique celle-là, avec des oiseaux comme principal centre d’intérêt. Au cœur d’une mangrove se niche une lagune saumâtre, reliée à la mer à marée haute, par un étroit chenal. Le lieu est très beau, très calme. Des nuées d’oiseaux marins y nichent, s’y cachent, s’envolent soudain en de grands froissements d’ailes. Des aigrettes, des hérons, des martins-pêcheurs, des pélicans, des courlis, quelques aigles pêcheurs pour mettre un peu d’ordre dans tout cela, tous profitent de l’abondance de poissons que l’on voit sauter hors de l’eau dans de mystérieuses poursuites sous-marines.
 Nous avons parcouru la lagune en une longue balade en barque, avant de manger dans un restau niché entre les deux eaux, et de nous baigner dans une portion nettoyée de la plage. C’est sans doute une des plaies du pays… L’envahissement progressif du littoral par des flots d’immondices, plastiques en tête, mais aussi textiles, organiques… On trouve de tout en longeant le bord de mer ! Un mouton crevé, gonflé comme une baudruche, entouré de guirlandes de plastique multicolore avait même pris place à notre endroit habituel sur la plage en bas de l’auberge. Peu ragoûtant !

Ailleurs dans le monde, la psychose du coronavirus bat son plein, qui pollue les cœurs et les esprits d’un mal tout aussi profond, bien plus difficile à combattre que la maladie qui l’a déclenchée. Entre deux maux, je ne sais lequel choisir ! Mais pour le moment, je me sens mieux ici !

12 mars 2020

Visites et excursions




Nos visites et excursions s’enchainent et nous replongent un peu plus dans cette atmosphère africaine qui nous a beaucoup marqués lors de nos précédents voyages. Il y a bien sûr l’excursion au célèbre Lac Rose, dont je n’ai pas noté le nom wolof, haut lieu touristique, emblématique du Sénégal. Et bien surprise : Il est vraiment rose ! Du moins quand on en est très près, ou dessus, car de plus loin il est tristement normal… 

Il faut pour qu’on le voie rose qu’il y ait du soleil, ce qui est fréquent, et un certain vent… Certains touristes n’ont pas eu de chance et l’ont vu gris. Petit tour en barque sur ce petit lac, il ne fait plus que trois ou quatre kilomètres carrés, aux eaux les plus salées du monde. On y flotte comme des ballons, Françoise en a fait l’expérience, et il est très difficile d’y nager. On y récolte le sel, à la pelle, plongé à mi-corps dans cette eau corrosive. Les récolteurs de sel sont, nous a-t-on dit, assez bien rétribués pour ce dur métier qu’ils ne peuvent exercer bien longtemps.   Le dernier Paris-Dakar africain date de 2007, mais les gens ici, vivent encore sur son souvenir et exploitent les pistes, en les commentant. Nous avons bien sûr fait le tour en 4x4 à travers les dernières dunes qui plongent sur la plage, piste d’arrivée de la course. C’est une plage superbe, immense. Elle semble déserte, mais quand on s’y arrête pour un dernier petit bain, des vendeurs surgissent d’on ne sait où, proposant des colliers, bracelets, statuettes, des objets évidemment artisanaux, fabriqués souvent bien,
 bien loin du Sénégal par les « six-mois » comme ils disent ici, parce que c’est la durée de vie de leurs produits !

Un petit tour dans les villages de brousse finalement très proches nous a fait presque retourner à Doudou ou à Tita les villages du Burkina dans lesquels nous avons fait nos premiers pas en Afrique. Autour des grands baobabs les concessions se reconstruisent en tôles et moellons, mais les bandes de gamins qui nous suivent, les femmes un peu sur la réserve qui se dérident quand on sourit à leur enfant, le vieux chef respecté qui nous accueille avec un protocole bon enfant sont les mêmes que dans nos souvenirs. Le pays change, l’Afrique reste. Khadim, notre guide, enfant du pays et griot connu nous ouvre beaucoup de portes. Depuis deux jours il est absent, retenu par les obsèques de son père décédé juste pendant notre séjour. Valérie et Séni ont brillamment pris la relève et le programme se déroule pratiquement comme prévu. En fait, la formule est assez souple, on décide un ou deux jours avant ce que l’on aimerait faire et on le fait !


Pour le moment le voyage nous plaît beaucoup, il est varié, proche des gens du pays et de nos préoccupations et valeurs qui sont partagées par l’ensemble du petit groupe. Sans vous dévoiler à l’avance la suite de notre blog, nous avons déjà effectué d’autres remarquables excursions , mais la suite … au prochain article !


06 mars 2020

Warang




Retrouvailles avec une terre d’Afrique. Dès l’arrivée à Dakar, dans la nuit, il y a cette odeur particulière qui nous attend, indéfinissable et pourtant reconnaissable. Le Sénégal, pays nouveau pour nous est différent et pourtant nous nous trouvons en pays de connaissance. La chaleur bien sûr qui nous assaille, mais aussi les constructions, un urbanisme inachevé, les échoppes qui bordent les rues, les marchands à la sauvette, les bougainvillées qui rivalisent de couleurs en s’échappant des murs en grandes bouffées de couleur. Les couleurs et les odeurs de l’Afrique et aussi ses menus inconvénients, les coupures d’eau, les « six-mètres » chaotiques et encombrées ( Ce sont les rues des villes non goudronnées en sable ou en terre), les tentatives d’arnaque dès l’arrivée, les véhicules hors d’âge, rafistolés, surchargés dont on se demande toujours s’ils vont être en capacité de s’arrêter.


Warang est un gros bourg, une sorte de banlieue chic de la ville de M’Bour où nous sommes hébergés dans une auberge pas très loin de l’océan. La plage à proximité n’est pas très propre, c’est un euphémisme, mais, à quelques kilomètres, celle de Nianing, nous a offert une belle fin d’après-midi. C’est une plage vivante, avec très peu de touristes et en partie nettoyée. Les grandes pirogues de pêche peintes de  couleurs vives vont et viennent et sont tirées sur le sable à mains d’hommes. Des carrioles à cheval délivrent d’énigmatiques cargaisons et chargent des filets de pêche aux multiples ravaudages, des caisses de poissons, puis passent, pressées par on ne sait quelle urgence qui justifie la cravache et l’air préoccupé du conducteur. Plus loin des groupes de jeunes se disputent avec passion un malheureux ballon qui entraine bien malgré lui de véhémentes discussions. Quelques rares baigneurs se rafraichissent dans les vagues. Encore plus loin, la plage se frange de palmiers et s’abandonne à l’océan qui inlassable, la couvre de ses offrandes. Des nacres savamment ouvragées, ciselées et polies par le temps, issues de coquillages géants qu’il couve en son sein, des restes de verroterie et, pour faire moderne, d’innombrables morceaux de plastiques multicolores, sacs plastiques, contenants divers aux langues variées, fragments perdus d’une gigantesque production qui vient s’éterniser dans les sables de la Petite Côte.


La terre d’Afrique qui souffre de tant de maux se tisse lentement son linceul de plastique que lui offrent avec une généreuse indifférence nos grandes sociétés de consommation.

Le marché de M’Bour nous a offert à nous l’occasion d’une formidable plongée dans le cœur de ce monde. M’Bour est une grosse ville, et le premier port de pêche du pays. D’innombrables pirogues de toutes tailles partent chaque jour pour les plus petites, chaque mois pour les plus grosses traquer leur gibier fuyant  et le ramènent dans la foule des acheteurs qui se pressent, s’avancent dans l’eau jusqu’aux bateaux pour négocier et repartent, leur fardeau durement acquis fièrement juché sur la tête.

 Une foule grouillante, bigarrée, multicolore s’arrête devant les étals, discute chaque achat. Il y a des poissons, bien sûr, en tas qui sèchent au soleil, ou à l’unité sur des journaux ou dans des caisses de plastique, mais aussi des légumes, des fruits, de la quincaillerie, des cordes, des filets, tout ce qui peut se vendre ou s’acheter et … du tissu ! Des wax colorés et de beaux bazins qui ont fait craquer Françoise… et les autres dames du groupe. Il y a de la couture dans l’air ! Déjà un couturier a été pressenti et est venu prendre des mesures à l’africaine. Tout dans la tête et dans l’œil !






29 février 2020

Entre deux...




Le voyage s’est terminé dans les averses et les grains tropicaux. Le dernier jour nous avons longé la côte Ouest de Basse Terre, mangé un ultime repas créole-fusion, la dernière mode ici en matière de recherche culinaire, sur une jolie terrasse surplombant un petit port. Un peu plus loin une crique qui bénéficiait d'une éclaircie, nous a offert son sable, une petite crique intime,   dans laquelle il a fait bon se baigner. Sur notre peau nous avons emporté dans l’avion ses saveurs salées. La belle île de Guadeloupe nous laissera un excellent souvenir. La gentillesse des gens, la beauté des plages et des côtes, et la richesse de cette végétation, exubérante, colorée, et cette fois, un peu trop humide ! A Chalon un soleil printanier nous attendait. Le monde est un peu à l’envers…

Quelques jours de battement, histoire de revoir la famille, les amis en souffrance dont la pensée ne nous quitte guère, même quand nous sommes à l’autre bout du monde. Quelques jours de  battement avant de repartir nous frotter à la terre d’Afrique. Un petit voyage au Sénégal, dans un village, Warang,  loin des tours opérateurs, mais près du cœur des gens et de la mer… Enfin, nous espérons cela, car pour une fois, nous partons avec un petit groupe, autour d’une association locale, et n’avons que peu de renseignements sur notre destination !

Je vous raconterai cela, probablement à notre retour. Une douzaine de jours, c’est si vite passé… !

En attendant encore quelques photos de la France des Antilles !

19 février 2020

Balades




Tout au long de notre séjour, nous avons effectué de nombreuses balades. Sur Grande Terre, le long des falaises à partir de la Pointe de la Vigie, Porte d’Enfer, ou dans la mangrove autour de Port Louis. Puis sur Marie-Galante, nous avons abandonné parfois notre scooter pour aller explorer des chemins qui n’étaient pas faits pour lui, des sentiers qui menaient de crique en crique,

 de plage en plage. Enfin, à Basse Terre, nous attendaient en principe les plus belles randonnées, tout autour de la Soufrière, dans le parc national, et les grandes chutes d’eau de la Guadeloupe.  Les chutes d’eau effectivement, il y avait ! Pas besoin de s’épuiser, elles nous tombaient droit dessus, où que l’on soit !

Un temps typiquement tropical, me direz-vous… C’est normal, qu’il pleuve. Oui ! Mais jusqu’à un certain point et pas à cette période de l’année ! Les guadeloupéens étaient très surpris de cette abondance de pluie et nous plutôt déçus… car elle nous a conduits à renoncer à certaines balades dont l’emblématique circuit de la Soufrière. Nous étions pourtant partis vaillants et décidés et avons attaqué les premiers contreforts sans trop nous soucier de l’humidité ambiante.
arrivée à la grande faille de la Soufrière
Le chemin d’accès traverse une zone de forêt tropicale, à la riche végétation et aux larges palmes qui atténuent la violence des  averses. Mais sur l’épaule du volcan, à une heure encore du sommet, la végétation s’arrête et l’on se trouve brutalement exposé aux vents et aux grains venus de la mer. Nous avons été trempés jusqu’aux os en quelques minutes et plongés dans un brouillard qui interdisait tout espoir d’un dégagement même partiel. Nous n’avons pas hésité très longtemps avant de faire demi-tour et laissé aux  sportifs et aux jeunes la gloire d’effectuer la rando malgré le temps exécrable. Dépités, nous sommes rentrés nous changer avant de repartir visiter le domaine Vanibel, qui produit du café, et surtout propose une visite guidée agréable qui doit rapporter davantage que la vente de la petite production hors de prix ! Et puis il y a eu les chutes du Carbet…
2ème chute du Carbet
Nous avions prudemment renoncé à la balade de la 1ère chute, réputée difficile, surtout après les pluies. Nous nous sommes donc lancés dans celle de la 2ème bien plus facile. Nous sommes effectivement arrivés au bout, après pas mal d’efforts, bien sûr complètement trempés une fois de plus et avec des chaussures qui ont eu besoin de soins avisés pour recouvrer en partie leur éclat normal. La chute était belle, dommage que l’on ne puisse s’en approcher vraiment, le risque d’éboulement est grand… Le lendemain, on se lance à nouveau, cette fois pour la 3ème chute… Le chemin est encore plus boueux, si c’est possible, on saute de racine en racine pour éviter de poser le pied au sol, on saute un temps, et puis évidemment, le pied finit par glisser. Nos chaussures propres ne le sont plus, elles glissent, dérapent, se maquillent d’une boue rouge. Nous progressons lentement, nous sommes précautionneux et essayons de tenir compte de l’état général de nos jambes vieillissantes, et arrivons enfin à une petite plate forme d’où on aperçoit la cascade. Une corde à nœuds, genre via ferrata, en part un peu en contrebas. Nous observons les passages d’un homme plutôt sportif, puis d’une fille. 
cascade aux écrevisses route de la Traversée
3ème chute du Carbet


Tous deux finissent la descente en glissade sur les fesses. La remontée d’une jeune femme finit de nous convaincre qu’il vaut mieux renoncer… Si près du but et après une telle galère, c’est rageant. Mais bon, on s’en retourne cahin- caha et l’on se change à la voiture, cette fois nous avions prévu !

Finalement, la plus belle excursion fut sur Basse Terre : celle le long du littoral de Trois Rivières. Il faisait beau, les vues sur l’océan et les Saintes étaient magnifiques !