12 mars 2020

Visites et excursions




Nos visites et excursions s’enchainent et nous replongent un peu plus dans cette atmosphère africaine qui nous a beaucoup marqués lors de nos précédents voyages. Il y a bien sûr l’excursion au célèbre Lac Rose, dont je n’ai pas noté le nom wolof, haut lieu touristique, emblématique du Sénégal. Et bien surprise : Il est vraiment rose ! Du moins quand on en est très près, ou dessus, car de plus loin il est tristement normal… 

Il faut pour qu’on le voie rose qu’il y ait du soleil, ce qui est fréquent, et un certain vent… Certains touristes n’ont pas eu de chance et l’ont vu gris. Petit tour en barque sur ce petit lac, il ne fait plus que trois ou quatre kilomètres carrés, aux eaux les plus salées du monde. On y flotte comme des ballons, Françoise en a fait l’expérience, et il est très difficile d’y nager. On y récolte le sel, à la pelle, plongé à mi-corps dans cette eau corrosive. Les récolteurs de sel sont, nous a-t-on dit, assez bien rétribués pour ce dur métier qu’ils ne peuvent exercer bien longtemps.   Le dernier Paris-Dakar africain date de 2007, mais les gens ici, vivent encore sur son souvenir et exploitent les pistes, en les commentant. Nous avons bien sûr fait le tour en 4x4 à travers les dernières dunes qui plongent sur la plage, piste d’arrivée de la course. C’est une plage superbe, immense. Elle semble déserte, mais quand on s’y arrête pour un dernier petit bain, des vendeurs surgissent d’on ne sait où, proposant des colliers, bracelets, statuettes, des objets évidemment artisanaux, fabriqués souvent bien,
 bien loin du Sénégal par les « six-mois » comme ils disent ici, parce que c’est la durée de vie de leurs produits !

Un petit tour dans les villages de brousse finalement très proches nous a fait presque retourner à Doudou ou à Tita les villages du Burkina dans lesquels nous avons fait nos premiers pas en Afrique. Autour des grands baobabs les concessions se reconstruisent en tôles et moellons, mais les bandes de gamins qui nous suivent, les femmes un peu sur la réserve qui se dérident quand on sourit à leur enfant, le vieux chef respecté qui nous accueille avec un protocole bon enfant sont les mêmes que dans nos souvenirs. Le pays change, l’Afrique reste. Khadim, notre guide, enfant du pays et griot connu nous ouvre beaucoup de portes. Depuis deux jours il est absent, retenu par les obsèques de son père décédé juste pendant notre séjour. Valérie et Séni ont brillamment pris la relève et le programme se déroule pratiquement comme prévu. En fait, la formule est assez souple, on décide un ou deux jours avant ce que l’on aimerait faire et on le fait !


Pour le moment le voyage nous plaît beaucoup, il est varié, proche des gens du pays et de nos préoccupations et valeurs qui sont partagées par l’ensemble du petit groupe. Sans vous dévoiler à l’avance la suite de notre blog, nous avons déjà effectué d’autres remarquables excursions , mais la suite … au prochain article !


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