Ce magnifique promontoire a été
notre point d’entrée dans les Pouilles, avec notre premier gîte à Vico del
Gargano, à l’orée de la Foresta Umbria, une très grande forêt de pins d’alep et
de hêtres qui offre une multitude de sentiers aux randonneurs et amoureux de la
forêt.
Une première longue étape nous avait amené à Rimini, une grande station balnéaire à la mode italienne avec une plage plantée à l’infini de parasols et de chaises longues, la plupart inoccupées à cette saison.
Mais le cœur de ville est plutôt sympa avec un
vieux, très vieux pont et une jolie place. Ensuite nous avons rejoint notre
destination en passant par Termoli, notre première ville accrochée aux pentes
qui descendent sur la mer.
Dans les jours qui ont suivi, nous en avons visité d’autres, Mont’ San Angel, un grand centre religieux avec une cathédrale bâtie en utilisant une grotte comme nef. C’est un centre de pèlerinage qui attire beaucoup de monde ! Nous avons aussi visité Peschini et Vieste, deux très jolies villes aux étroites rues pavées et aux nombreux escaliers. Elles offrent parfois de fugitifs aperçus sur la mer d’un bleu aussi beau que celui du ciel. A Vieste nous nous sommes offerts une excursion en bateau qui nous a fait longer la côte et ses falaises calcaires et plonger dans quelques-unes des nombreuses grottes creusées à leur pied. On a l’impression que le bateau ne pénétrera jamais là-dedans où qu’il ne pourra en ressortir… Mais si ! Le pilote à l’habitude et il a l’œil !
Ces villes sont très vivantes et
si elles accueillent beaucoup de touristes en été, elles ne leur sont pas
vouées et sont encore habitées. Ce ne sont pas comme en France ou à Santorin
des villes musées, toutes les maisons ne sont pas restaurées, fignolées, bien
repeintes en blanc, loin de là, certaines auraient même vraiment besoin d’une
cure de jouvence, mais elles vivent. Du linge est étendu aux fenêtres, il y a
des enfants, des jeunes et des scooters dans les rues, il y a aussi des vieux,
sur leur chaise ou qui devisent entre eux. C’est vrai que la carte postale n’est
pas aussi léchée qu’elle pourrait l’être mais c’est bien beau quand même !
Et puis il y a cette forêt qui
couvre tout, qui déborde, qui tranche, qui plonge dans la mer. C’est une
surprise pour nous, on imaginait les Pouilles plutôt arides, mais cette région
au moins est verte. Les routes qui la sillonnent sont tortueuses à souhait, les
villages s’y font lointains et le temps s’allonge. Heureusement elles sont peu
fréquentées à cette époque, nous nous y sentons presque seuls.
En partant plus au sud nous
allons rejoindre les grands pôles touristiques. Peut-être regretterons nous
cette tranquillité ? On verra bientôt !
1 commentaire:
Hello les amis,
Si vous passez par Brindisi faîtes une visite à Crema & Cioccolato proche du port, un régal inégalé de l'art de la glace!
Des baisers et bonne route.
Mireille
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