Nous avons choisi d’aller visiter
deux réserves naturelles de la région. La première, Bandia, est située entre
Mbour et Dakar, à une trentaine de km de notre auberge. Nous avons mis
longtemps pour l’atteindre, d’abord à cause des sempiternels embouteillages de
Mbour, où charrettes à cheval, camions surchargés, voitures hors d’âge et
piétons insouciants s’emmêlent en un inextricable chaos, puis surtout dans un
face à face long et tendu avec des gendarmes qui réclamaient un bakchich hors
de proportion avec les normes généralement admises ici. Il a bien fallu
s’incliner et Sami, notre chauffeur, la rage au cœur, a payé son écot de 12000
cfa ! Son sourire a disparu pour le reste de la journée. La réserve est
très bien organisée
et prévue pour accueillir nombre de touristes. Nous n’étions pas seuls, mais il n’y avait pas foule et notre camion avec siège en gradin n’a croisé qu’un seul autre véhicule le long de notre périple sur des pistes bien tracées. Mais nous avons croisé nombre d’animaux ! En fait c’est une réserve où ont été réimplantés des animaux normalement endémiques à la région, mais qui ont disparu où sont devenus rares. Certains, même, comme les rhinocéros et les antilopes de Derby sont menacés d’extinction et la réserve œuvre, avec d’autres, pour leur préservation. Nous avons donc vu de magnifiques girafes,
qui s’éloignent lentement de leur démarche dédaigneuse, des gazelles, d’autres antilopes dont j’ai égaré les noms dans la brousse, des phacochères, des autruches, des zèbres, des buffles sauvages aux cornes impressionnantes, sans compter les oiseaux et les singes qui viennent vous chiper votre nourriture jusque dans le restau où l’on termine la virée devant une bière bien fraîche !
et prévue pour accueillir nombre de touristes. Nous n’étions pas seuls, mais il n’y avait pas foule et notre camion avec siège en gradin n’a croisé qu’un seul autre véhicule le long de notre périple sur des pistes bien tracées. Mais nous avons croisé nombre d’animaux ! En fait c’est une réserve où ont été réimplantés des animaux normalement endémiques à la région, mais qui ont disparu où sont devenus rares. Certains, même, comme les rhinocéros et les antilopes de Derby sont menacés d’extinction et la réserve œuvre, avec d’autres, pour leur préservation. Nous avons donc vu de magnifiques girafes,
qui s’éloignent lentement de leur démarche dédaigneuse, des gazelles, d’autres antilopes dont j’ai égaré les noms dans la brousse, des phacochères, des autruches, des zèbres, des buffles sauvages aux cornes impressionnantes, sans compter les oiseaux et les singes qui viennent vous chiper votre nourriture jusque dans le restau où l’on termine la virée devant une bière bien fraîche !
Je trouve bien ce concept de
réserve qui réimplante des animaux, travaille à leur sauvegarde et permet aussi
de les voir en liberté, dans leur milieu naturel. Bien sûr, leur protection
implique des choix. A Bandia par exemple il n’y a pas de grand félin, ni lion,
ni panthère… c’est une vision herbivore du monde ! Une vision assez
tendance, il me semble !
Nous sommes aussi allés voir,
hier, mais cela ne vous dit pas grand-chose, puisque je publie le blog au gré
d’une connexion assez intermittente, avec des hauts et des bas, comme l’eau que
nous délivre parcimonieusement les robinets, nous sommes allés voir, disais-je,
une autre réserve. Aquatique celle-là, avec des oiseaux comme principal centre
d’intérêt. Au cœur d’une mangrove se niche une lagune saumâtre, reliée à la mer
à marée haute, par un étroit chenal. Le lieu est très beau, très calme. Des
nuées d’oiseaux marins y nichent, s’y cachent, s’envolent soudain en de grands
froissements d’ailes. Des aigrettes, des hérons, des martins-pêcheurs, des
pélicans, des courlis, quelques aigles pêcheurs pour mettre un peu d’ordre dans
tout cela, tous profitent de l’abondance de poissons que l’on voit sauter hors
de l’eau dans de mystérieuses poursuites sous-marines.
Nous avons parcouru la lagune en une longue balade en barque, avant de manger dans un restau niché entre les deux eaux, et de nous baigner dans une portion nettoyée de la plage. C’est sans doute une des plaies du pays… L’envahissement progressif du littoral par des flots d’immondices, plastiques en tête, mais aussi textiles, organiques… On trouve de tout en longeant le bord de mer ! Un mouton crevé, gonflé comme une baudruche, entouré de guirlandes de plastique multicolore avait même pris place à notre endroit habituel sur la plage en bas de l’auberge. Peu ragoûtant !
Nous avons parcouru la lagune en une longue balade en barque, avant de manger dans un restau niché entre les deux eaux, et de nous baigner dans une portion nettoyée de la plage. C’est sans doute une des plaies du pays… L’envahissement progressif du littoral par des flots d’immondices, plastiques en tête, mais aussi textiles, organiques… On trouve de tout en longeant le bord de mer ! Un mouton crevé, gonflé comme une baudruche, entouré de guirlandes de plastique multicolore avait même pris place à notre endroit habituel sur la plage en bas de l’auberge. Peu ragoûtant !
Ailleurs dans le monde, la
psychose du coronavirus bat son plein, qui pollue les cœurs et les esprits d’un
mal tout aussi profond, bien plus difficile à combattre que la maladie qui l’a
déclenchée. Entre deux maux, je ne sais lequel choisir ! Mais pour le
moment, je me sens mieux ici !
1 commentaire:
Murphy's, c'est Murphy's le nom de la bière brune variante e la guiness. La Kilkenny je n'ai pas trop aimé, et les autres je ne connais pas.
Bonne ballade
Christophe
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