03 février 2014

Retour à Ouaga



 Retour à Ouaga


La villa de Ouaga, quel havre de paix


De retour du Togo, jour de latence à Ouaga… Le retour s’est si vite et si bien passé que c’en était imprévisible ! On aurait pu rester un jour de plus à Kawa !

Le bus de la poste, pile à l’heure, à Niamtougou. Confortable, climatisé ! Du jamais vu !
Que de poussière!

 Bon, il n’est quand même pas étanche à la poussière, ce n’est qu’un bus pas une navette spatiale et quand nous arrivons à Cinkanssé, en fin d’après-midi, on a plus l’allure de Peaux-Rouges, Navajos ou Comanches, je ne sais pas bien, que de bressans égarés dans ce superbe lieu de villégiature. 
La route est très dangereuse

Non, ce ne sont pas des poteries, ce sont des sacs de manioc!
Cinkanssé c’est une rue, qui s’étire sur cinq ou six kilomètres, en partie au Burkina, en partie au Togo. Au milieu la zone frontière, des postes de douanes, de police, plantés de façon un peu anarchique au milieu des innombrables stands, échoppes de bric à brac, qui vendent de tout et de rien comme partout.
Une dame, rencontrée dans le bus nous indique un hôtel « propre ».Il y en a deux : Un « sale » qui visiblement n’est pas pour nous et un propre ! Elle négocie pour nous les motos-taxis pour nous y emmener. Une vraie tranche de vie !
 

L’hôtel est propre, c’est vrai, on y mange bien, mais on y dort mal. Trop chaud ! Le ventilo ne brasse que de l’air poisseux, la planche en pente qui nous sert de matelas ne favorise guère le sommeil. 

le toit d'un taxi brousse!!

Petit matin, on nous appelle deux motos pour franchir le poste frontière. A six heures, les douaniers sont souriants, les policiers sympathiques, les formalités s’enchaînent sans heurt. En face du dernier poste de police une compagnie de bus se propose de nous emmener à Ouaga à 7h30 ! Chose dite chose faite ! Celui-là n’est ni climatisé, ni sur « poumon d’air », mais il part à l’heure et arrive de même ! Deux fois de suite, incroyable, non ?

Bounty arrive de Gorom, on se retrouve à la villa. Il nous annonce qu’il doit partir sur Banfora, un de ses neveux est malade, le devoir l’appelle, il ne pourra nous accompagner dans notre virée dans le sud. Jean-Paul le remplacera !

Récolte du coton


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