31 juillet 2024

 


Hola ! Je vous raconte notre fin de séjour à Tortuguero, avec l’Attraction majeure : LA visite aux tortues ! Car Tortuguero, comme son nom l’indique est un grand lieu de ponte pour les tortues, plusieurs espèces y viennent en nombre, surtout des tortues vertes. Leur protection et surtout leur visite strictement encadrée ont donné lieu à un commerce lucratif. Nous nous sommes inscrits pour la visite auprès de Jessica, qui nous donne un cours sur les tortues, très pédagogique et néanmoins instructif. L’organisation est quasi militaire : Deux sessions nocturnes, de 8h à 10h et de 10h à minuit, en principe tirées au sort, comme les spots de rassemblement au nombre de 4. Chaque spot rassemble plusieurs groupes de 10 , une dizaine je crois, avec chacun un guide accrédité. On part à marche forcée derrière Francesco, notre guide, à la lueur de quelques torches. Tous vêtus de sombre, comptés et recomptés, les touristes se faufilent en silence, tels les membres d’une secte secrète et honteuse jusqu’au point de rassemblement. Là, on attend… On attend que des tortues soient signalées dans notre secteur. Les gardes patrouillent et informent les guides. On s’impatiente, l’heure tourne, déjà presque la moitié du temps de notre session est passé… Enfin, on signale UNE tortue, pas dans notre secteur, le 4 mais dans le voisin, le 5, un peu plus loin. On se précipite derrière Francesco qui nous met en rang et une fois atteint la plage nous demande même de nous donner la main par deux ! Là, on attend encore. Forcément, une seule tortue pour plusieurs groupes, c’est chacun son tour ! Enfin, on atteint le nid : Bien rangés, à la lueur de la torche rouge, on distingue les œufs blanchâtres qui tombent dans un trou. De la tortue on ne distingue qu’une masse mal définie, à moitié recouverte de sable. On s’écarte pour laisser admirer un autre groupe et puis on revient quand elle a fini sa ponte. Elle agite ses membres arrière pour reboucher son nid, deux battements elle souffle, mais cette fois on la distingue mieux. Notre temps est terminé, on rentre. Les photos sont interdites, donc, de cette odyssée, vous n’aurez que mon commentaire pour ceux qui auront le courage de le lire !







Le lendemain, on quitte l’île en lancha, sous une pluie battante pour retrouver notre voiture qui nous attend sagement sur un parking détrempé. En route pour la prochaine étape ! Elle est courte et nous emmène vers un lieu surprenant : Le mirador Prendas… Un hôtel improbable, perdu dans la campagne, rêve fou d’un vieux monsieur.

Une gigantesque et labyrinthique construction de bois, où chaque partie semble se rajouter à l’ensemble sans plan préconçu. Une multitude de niveaux, demi-niveaux, des plates-formes qui s’emboitent, forment des espaces, des recoins, des terrasses et même des chambres !








Confort rustique, mais espace garanti et décor étonnant : Dans chaque pièce des panneaux entiers de bois sont peints, des paysages surtout, des animaux d’ici et d’ailleurs, quelques scènes religieuses, il y a de tout ! L’ensemble tient du palais du facteur Cheval, des portes décorées de Gaughin, et de … quelque chose de nouveau ! En tout cas, nous sommes très heureux d’avoir trouvé par hasard cet étrange endroit. Nous y sommes seuls, aucun autre touriste n’a sans doute voulu franchir les ponts suspendus branlants et affronter la piste boueuse qui y montait. Entre deux averses nous avons fait une petite balade, riches en oiseaux colorés. Aujourd’hui, après une nuit d’orages successifs entrecoupés d’une petite pluie régulière, nous sommes allés visiter la réserve de Tirimbina, à une trentaine de km. Une réserve très organisée, avec de jolis sentiers équipés, et deux grands ponts suspendus qui traversent les rios à hauteur de canopée.







 Une végétation exubérante, bien sûr, mais ni oiseaux, ni animaux, à part deux papillons dont un beau morpho bleu, et une jolie petite grenouille à la porte du parking ! Très décevant ! Mais on a bénéficié et c’est une chance, d’une éclaircie pendant toute la balade. Tout de suite après, poncho de rigueur, le déluge qui s’était retenu deux heures, redouble d’intensité !





le palmier rouge

le palmier voyageur


Demain, on part vers le volcan Arenal, avec quelques visites en cours de route. On vous racontera, promis !

28 juillet 2024

Premiers jours avec les "ticos"

 

    Nous voilà au pays de la « pura vida » parmi les « ticos » ainsi que se nomment eux-mêmes les gens du pays. Premier constat, une fois la capitale quittée après d’interminables embouteillages, le pays est vert, très vert. Enfin un pays vert et qui ne semble pas manquer d’eau !  Nos premiers jours ici, ont été bien arrosés. On s’y attendait certes, mais… dans une certaine limite ! Dans notre idée, une des caractéristiques des pluies tropicales était qu'elles soient violentes et brèves. Eh bien, tout change ! Les averses violentes s’enchaînent à un rythme peu conforme avec la langueur caribéenne. Car notre début de voyage s’effectue dans cette région, d’abord au sud à Cahuita,


un joli endroit au bord de l’Atlantique, ou plus exactement de la mer des Caraïbes car c’est une mer presque fermée par les îles. On y visite notre premier parc national, le long d’un sentier bien balisé dans la forêt. Pas trop de monde, il est encore assez tôt, mais déjà la chaleur lourde monte. Un petit bain pour goûter l’eau, qui est tiède à souhait, et puis on reprend le sentier. Au passage, on a la chance d’admirer un paresseux en plein effort, il se déplace ! C’est rare, mais du coup on a le temps de le voir. Il déroule ses membres en un ralenti gracieux, en funambule sur de fines ramures, un chorégraphe de la canopée ! Il y a aussi des singes, infiniment plus vifs qu’ils soient hurleurs ou araignée, bruyants et attendrissants. Nous logeons dans une « cabana» un joli bungalow niché au cœur d’un jardin tropical… Joli séjour pour nous remettre du décalage qui raccourcit nos soirées. On mange le soir  sur des terrasses au bord de l’eau… Idylliques, mais le service semble effectué par les paresseux, une heure et demie après la commande, l’apéro épuisé depuis longtemps, le plat arrive enfin. Du coup certaines chipotent sur le riz, la tendance générale est à piquer du nez sur l’assiette.

    La deuxième étape c’est Tortuguero, l’ENDROIT du pays où l’on peut voir les tortues venir pondre ! C’est un endroit où l’on n’accède que par bateau, une île entre lagune et océan. Une fois la voiture posée dans un des immenses parkings surveillés, on embarque avec une dizaine d’autres personnes sur une lancha,


une barque effilée au moteur puissant. On descend le rio La Suerte qui serpente dans la forêt et la mangrove, puis le Canale de Tortuguero. Une grosse heure de navigation, la dernière partie effectuée sous un déluge qui a éveillé en nous les souvenirs d’une précédente excursion en forêt tropicale, en Bolivie… Souvenirs, souvenirs… En tout cas, la balade, du moins ce que l’on a pu en voir était très belle. Tortuguero est un village rue, une sorte d’arête de poisson avec une artère principale presque revêtue, avec tous les commerces et quelques rues secondaires de terre, avec des habitations ou des petits hôtels. 




D’un côté l’océan, avec une plage battue par les flots, peu propice à la baignade et d’ailleurs plus ou moins interdite pour protéger les tortues, de l’autre la lagune, avec les quais d’accostage et les terrasses. C’est petit, presque intime.


La plupart des touristes et tous les groupes résident dans des resorts, dans la forêt proche et n’en sortent pas. Mais il reste une population de voyageurs européens et américains assez importante pour animer le bourg et faire vivre nombre d’agences et de guides qui proposent leurs services. La première excursion, incontournable, est la sortie en pirogue, ou barque. Rendez-vous à 5h45, le matin, eh oui, on se lève tôt au Costa Rica, pour un départ vers 7h00, paperasse oblige… Notre guide francophone, Jessica n’a pas l’air bien réveillée non plus ! La pluie commence à tomber quand on embarque.

Elle ne cessera pas avant la soirée. Encombrés de nos gilets de sauvetage, des jumelles prêtées qu’il faut protéger sous les fragiles ponchos, l’ambiance n’est pas au grand confort ! Heureusement on plaisante beaucoup avec une passagère belge et ses trois grands enfants qui se laissent tremper progressivement avec une dignité pas toujours propre à leur âge ! A travers le rideau de pluie, on voit des oiseaux, genre héron et poule d’eau, des paresseux roulés en boule et des caïmans. Jessica qui est allemande, explique, commente à la famille allemande qui fait partie du groupe, (dans une petite barque séparée, quand même), en allemand d’abord, puis en français, avant de s’imposer en espagnol comme cheffe de bord au pilote qui aimerait raccourcir le trajet.



    Vers midi, profitant d’une éclaircie on ressort pour visiter le parc, sans guide. On loue des bottes car le chemin est détrempé et boueux. C’est encore une belle balade dans la forêt, sur un sentier bien balisé. Cette fois on voit un toucan, des singes en famille, turbulents et facétieux, des agoutis qui traversent paisiblement le chemin, quelques beaux papillons, des beaux lézards et un fourmilier. C’est un guide que l’on croise qui nous le montre, sans lui, nous ne l’aurions ni vu, ni identifié !






    On rentre se changer et se sécher, car même quand il ne pleut pas, le temps est si chaud et humide que l’on est continuellement trempé. On mange pour la deuxième fois dans un « soda », petit resto populaire, dans lequel on passe déjà pour des habitués ! Car les ticos, sont vraiment accueillants, chaleureux, gentils. Tout le monde dit bonjour, sourit, vous souhaite une bonne journée, et pas seulement les commerçants. C’est agréable et reposant. Pas de racolage, pas de mendiant ou de vendeur à la sauvette … Il faut dire que vu les prix pratiqués, avec un minimum de redistribution, le tourisme devrait faire vivre toute la population sans problème !

    Dans ce beau pays, il y a quand même un point noir : Le réseau internet ! Lent et capricieux… Il nous faudra nous armer de patience et de courage pour poster ce blog ! J’espère que nous y arriverons !

A bientôt !









19 juillet 2024

Bientôt ailleurs!

     Grande nouvelle, nous repartons! Pour celles et ceux qui auraient suivis nos dernières pérégrinations, nous avons une nouvelle d'une haute improbabilité à leur signaler: Nous avons récupéré notre ordinateur oublié/perdu à Bogota! Incroyable, non? Interrogé par Françoise l'optimiste, l'aéroport a répondu qu'ils avaient bel et bien retrouvé l'appareil, qu'ils le conservaient 60 jours, mais qu'il fallait venir le chercher !

    Délicat certes,  mais les copains que nous nous étions faits en Bolivie, Dominique et Alain, rentraient en France le 57ème jour et ont bien voulu se charger de rapatrier l'objet! Nous l'avons récupéré à Lyon, où nous sommes allés les chercher à leur arrivée. Grand merci à eux!

    Alors les Chaps repartent en balade … Une promenade d’été au Costa Rica , en aparté à la fête des 20 ans de mariage de notre fille qui va voir lieu à Oaxaca, au Mexique ! C’est une demande expresse de la famille de notre gendre, originaire de cette belle région. Nous en avons profité pour aller découvrir ce pays qui attire beaucoup de monde. Des parcs aux forêts luxuriantes, de l’eau, une faune riche, des volcans, des plages tropicales … Le dépliant fait rêver !  Nous y effectuerons en  deux semaines un circuit qui nous fera visiter une bonne partie du pays.  Ensuite, vol pour Oaxaca et LA FIESTA ! Notre amie Jo fait partie du voyage et comme c’est sa première fois au Mexique, nous en profiterons pour revoir certains sites emblématiques de la région.

    Comme d’habitude nous vous ferons part de temps en temps, de nos découvertes, de nos coups de cœur… ou de nos réflexions ! Connectez- vous sur « les Chapsailleurs »  sans modération et n’hésitez pas  à diffuser, nous aimons bien avoir de nouveaux lecteurs !